Selon une source proche de l’enquête, les gendarmes poursuivent des analyses sur le terrain afin d’explorer des pistes encore inexplorées ou jugées insuffisamment approfondies. Malgré le temps écoulé, la cellule Émile reste « active », indique la même source à BFM Dici. Une dizaine d’enquêteurs spécialisés continuent de travailler à temps plein sur cette affaire complexe.
Leur mission est de tenter de lever les nombreuses zones d’ombre concernant la disparition du petit garçon, et notamment les circonstances de sa mort. Pour l’heure, les enquêteurs continuent d’analyser tous les éléments sur le terrain, de recouper les témoignages, et faire parler les données scientifiques.
La piste familiale, bien que non exclusive, reste officiellement ouverte. Aucune mise en examen n’a été prononcée à ce jour. Le procureur d’Aix-en-Provence Jean-Luc Blachon avait évoqué en mars dernier « des ossements transportés » et un « traumatisme facial violent » subi par l’enfant. Il avait précisé que la piste familiale n’était « pas encore refermée ».