Cette arrestation fait suite à la découverte d’un ADN correspondant à celui du suspect, retrouvé sur le corps de la victime, comme l’a révélé Le Parisien. L’enquête, menée par la police judiciaire de Versailles, a rapidement fait apparaître de nouveaux éléments qui semblent impliquer davantage le jeune homme dans ce meurtre particulièrement violent.
L’ADN du suspect, clé de l’enquête
Le corps sans vie de Louise, disparue depuis le vendredi 9 février, a été retrouvé dans le bois des Templiers, dans la commune de Longjumeau, à l’est de Paris. L’autopsie a révélé une mort violente, causée par une arme piquante et tranchante, dont la nature exacte n’a pas été déterminée. Plus d’une dizaine de blessures ont été relevées, notamment au niveau du cou et du torse. Cependant, aucune trace de violence sexuelle n’a été détectée, l’adolescente n’ayant pas été dévêtue.
L’élément majeur qui a permis de resserrer l’enquête autour d’Owen L. est l’analyse ADN effectuée sur le corps de la victime. Une trace génétique, prélevée sur les mains de Louise, a été comparée à celle d’Owen L., et une correspondance a été établie. L’individu, interpellé lundi en fin d’après-midi à Épinay-sur-Orge, dans l’Essonne, a été placé en garde à vue le 10 février. D’après les enquêteurs, il a commencé à s’expliquer, mais aucune confession formelle n’a été enregistrée à ce stade de l’enquête.
Plusieurs éléments ont conduit les enquêteurs à concentrer leur attention sur Owen L. Le jeune homme, qui réside dans le secteur du crime, a été reconnu par des voisins après la diffusion d’une image extraite d’une caméra de surveillance, où il apparaît suivant Louise à la sortie de son collège. Son comportement le jour du meurtre a également suscité des soupçons. Des incohérences dans son emploi du temps, ainsi que des marques de griffures sur ses mains, ont renforcé l’implication du suspect. De plus, une doudoune sombre portée par le tueur présumé a été retrouvée chez lui, identique à celle visible sur la vidéo.
Des proches sous enquête
L’enquête ne se limite pas à Owen L. Trois membres de son entourage ont également été placés en garde à vue pour non-dénonciation de crime. Il s’agit de sa mère, âgée de 48 ans, de son père, âgé de 49 ans, ainsi que de sa compagne de 23 ans. Selon des sources proches de l’enquête, la mère et la compagne du suspect seraient suspectées d’avoir fourni un faux alibi. Ces gardes à vue ont été prolongées de 24 heures, tout comme celle d’Owen L.
L’affaire continue de faire la une des journaux et suscite de nombreuses interrogations. L’enquête est loin d’être terminée, et de nouvelles révélations pourraient encore émerger. Les autorités cherchent notamment à identifier l’arme du crime, toujours introuvable, et à comprendre les raisons qui ont conduit à ce meurtre brutal.