Le Parlement a adopté ce mardi 8 juillet de manière définitive, la proposition de loi agricole portée par les sénateurs Laurent Duplomb et Françoise Menonville. Ce texte qui donne la possibilité encadrée de réintroduire un pesticide néonicotinoïde, suscite de vives critiques en raison des questions écologiques. Il est présenté par ses promoteurs dont la FNSEA comme une réponse directe à la colère exprimée par le monde agricole en 2024.
Destinée à « alléger les contraintes » pesant sur les agriculteurs, cette loi a été approuvée par l’Assemblée nationale lors d’un ultime vote, avec 316 voix pour et 223 contre. Soutenu par le gouvernement, le texte a reçu l’appui de la majorité présidentielle et de l’alliance RN-UDR. À l’inverse, la gauche et les écologistes ont vivement dénoncé un texte qu’ils qualifient de « trumpiste » et de « recul environnemental majeur ». Aurelie Trouvé (LFI) a déclaré que « Ce n’est pas une loi agricole, c’est un traité de soumission à l’agrochimie ».
