Selon le parquet, les faits se seraient produits entre le 1er octobre 2024 et le 2 juillet 2025, au sein de l’établissement, pendant le temps scolaire. L’enquête pointe des comportements qualifiés d’actes de « pénétration digitale » et de « masturbation sur mineurs » , commis par une personne détenant une autorité directe sur les victimes, dans le cadre de ses fonctions.
Cette agente municipale, affectée au sein de la structure depuis la rentrée scolaire précédente, a fait l’objet d’une suspension conservatoire le 3 juillet, mesure administrative prise avant même l’ouverture de l’information judiciaire. Les services municipaux ont agi immédiatement après avoir été alertés d’un signalement émanant d’un parent d’élève, reçu par courriel le 2 juillet par la maire de Vic-la-Gardiole, Magali Ferrier.
Deux plaintes à l’origine de la procédure
L’enquête a été ouverte à la suite de deux plaintes déposées au début du mois de juillet par des familles d’élèves. Ces témoignages ont conduit le parquet de Montpellier à ordonner l’ouverture d’une information judiciaire, le 29 juillet, pour des faits de « viols sur mineur de 15 ans » et « agressions sexuelles sur mineurs par personne ayant autorité ».
La suspecte a été rapidement identifiée, puis entendue par les services de la brigade de recherche de Castelnau-le-Lez, chargée de l’instruction du dossier. Présentée à un juge d’instruction, elle a été mise en examen, puis placée sous mandat de dépôt dans l’attente de nouvelles investigations. Elle est présumée innocente. Les autorités, en lien avec l’Éducation nationale et les services médico-sociaux, prévoient la mise en place d’une cellule de soutien psychologique à la rentrée. Les modalités précises de ce dispositif doivent encore être arrêtées.