Disparition de Lyam : le jeune homme de 12 ans retrouvé sain et sauf après sa disparition à Poitiers

Porté disparu depuis le 17 avril, Lyam Herelle a été retrouvé ce samedi en bonne santé chez un proche de la famille. Le parquet de Poitiers avait ouvert une enquête pour enlèvement et séquestration.

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Police Nationale (Illustration) / © Corentin HENRY
Police Nationale (Illustration) / © Corentin HENRY

Après une semaine de recherches, l’affaire de la disparition de Lyam Herelle a connu un dénouement rassurant. Le garçon de 12 ans, porté disparu depuis le 17 avril dans l’agglomération de Poitiers-Buxerolles, a été retrouvé « en bonne santé » ce samedi, a annoncé le procureur de la République de Poitiers, Cyril Lacombe.

Selon le parquet, l’adolescent a été localisé chez un proche de la famille. Aucune information n’a été communiquée à ce stade sur les raisons de son hébergement à cette adresse, ni sur les conditions dans lesquelles il y a été retrouvé. « Le jeune garçon a été retrouvé chez un proche de la famille. Il est en bonne santé », a ajouté le procureur.

Les investigations se poursuivent

La disparition du jeune Lyam avait suscité une vive émotion dans la région. Vendredi, un appel à témoins avait été lancé par les forces de l’ordre pour tenter de recueillir toute information utile. Le garçon, décrit comme de corpulence mince, aux cheveux châtains et mesurant 1,35 m, avait été vu pour la dernière fois le 17 avril.

Dans un premier temps, le parquet avait ouvert une enquête pour disparition inquiétante. Celle-ci avait été rapidement requalifiée en enquête pour « enlèvement et séquestration », une évolution qui traduisait la gravité perçue de la situation. L’intervention des enquêteurs avait été renforcée en conséquence.

Ce samedi, le parquet a précisé que « les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances de son départ et de son hébergement ». Aucune interpellation ni mise en cause n’a été mentionnée pour le moment. L’affaire reste donc ouverte et les enquêteurs cherchent désormais à établir si le jeune garçon a quitté son domicile de son plein gré ou sous l’influence d’un tiers, et dans quelles conditions il a été accueilli durant cette semaine d’absence.