Depuis jeudi après-midi, plus d’une centaine de gendarmes, épaulés par des bénévoles et des membres du club de course à pied auquel appartenait Agathe Hilairet, ont fouillé sans relâche une vaste zone de 100 km² située au sud de Vivonne, dans la Vienne (Nouvelle-Aquitaine). C’est de cette commune que la jeune femme était partie pour son footing matinal, où ses parents résident.
Un recentrage sur les données d’enquête
Des moyens lourds avaient été mobilisés : hélicoptères, drones, équipes cynophiles. Mais après 72 heures sans résultat tangible, les autorités adaptent leur approche. La gendarmerie a annoncé la fin des grandes battues et du déploiement massif à partir de ce dimanche. Désormais, une quarantaine de gendarmes restera mobilisée, agissant sous la direction des enquêteurs de la section de recherches et de la brigade de recherches de Poitiers.
Ce changement de stratégie coïncide également avec une reprise en main du dossier par le procureur. L’enquête judiciaire cherchera à reconstituer les derniers instants connus d’Agathe et à identifier tout élément suspect ou piste crédible permettant d’éclairer cette disparition. Cette nouvelle phase d’enquête s’appuiera sur les témoignages potentiellement sérieux recueillis depuis la diffusion, vendredi, de l’appel à témoins. Les bénévoles ne prendront plus part aux opérations, mais les autorités assurent que les recherches se poursuivent avec détermination.