L’affaire a débuté après que Gérard B. ait partagé sur son compte X une image de guillotine, accompagnée de propos jugés menaçants, en réponse à un article mentionnant la condamnation de Marine Le Pen (RN) . La publication avait été adressée en réponse à un autre utilisateur de la plateforme, mais l’image de la guillotine, symbole historique de la justice en France, a été interprétée par certains comme une menace envers la juge ayant prononcé la condamnation de la présidente du Rassemblement National, aux côtés d’autres magistrats.
Devant le tribunal, Gérard B. a exprimé son regret. « Je regrette d’avoir pris cette image. Pour moi, c’était une représentation de la justice », a-t-il déclaré. Il a ajouté : « Je n’ai jamais pensé ni écrit des menaces de mort contre qui que ce soit ». Selon l’ex-directeur, l’image de la guillotine n’avait pas vocation à véhiculer une menace réelle, mais à illustrer symboliquement l’idée de justice.
8 mois de prison avec sursis et 3000 euros d’amende
La justice a estimé que l’utilisation de la guillotine et les propos associés étaient suffisamment graves pour justifier une peine. En plus de la condamnation de huit mois de prison avec sursis, l’homme devra s’acquitter d’une amende de 3 000 euros.