Dans un document interne diffusé à la fin du mois de juillet et intitulé schéma national des violences urbaines (SNVU), le ministère avait introduit une directive affirmant que « la prise en compte du statut des journalistes telle que consacrée par le schéma national du maintien de l’ordre, ne trouve pas à s’appliquer dans un contexte de violences urbaines ». Cette formulation, perçue comme une remise en cause directe du droit d’informer, a immédiatement suscité de vives inquiétudes dans les rédactions. Les syndicats de journalistes ont estimé qu’elle assimilait la presse aux manifestants et qu’elle exposait les reporters à des risques accrus sur le terrain. Une victoire symbolique pour les syndicats de journalistes Le Conseil d’État devait examiner cette disposition le 11 septembre, après avoir été saisi par le SNJ-CGT. Quelques heures avant l’audience, le ministère a transmis un mémoire dans lequel il annonce le retrait de la phrase. « Une nouvelle version du texte a été adoptée et est en cours de diffusion », précise le ministère, qui justifie sa décision en expliquant que la formule, « en raison de son ambiguïté, a été mal comprise ». Le document a également été rebaptisé guide opérationnel des violences urbaines. Le SNJ-CGT a salué ce revirement comme « une première victoire » et dénoncé, dans un communiqué, un texte initial qui menaçait de restreindre de manière disproportionnée la liberté d’informer. Soraya Morvan-Smith, secrétaire générale adjointe du syndicat, rappelait début septembre que ce dispositif « pouvait mettre en danger la sécurité des journalistes » sur le terrain. Une mobilisation collective contre le texte Avant cette suppression, une trentaine de sociétés de journalistes, plusieurs syndicats professionnels (SNJ, CFDT-journalistes, SNJ-CGT), ainsi que des ONG comme Reporters sans frontières et la Ligue des droits de l’homme, s’étaient mobilisés pour dénoncer le document. Si le ministère a fait marche arrière, le débat sur la place et la protection des journalistes lors des manifestations reste plein. Les syndicats estiment nécessaire que les futures doctrines de maintien de l’ordre garantissent sans ambiguïté le respect du statut des reporters.
Dans un document interne diffusé à la fin du mois de juillet et intitulé schéma national des violences urbaines (SNVU), le ministère avait introduit une directive affirmant que « la prise en compte du statut des journalistes telle que consacrée par le schéma national du maintien de l’ordre, ne trouve pas à s’appliquer dans un contexte de violences urbaines ». Cette formulation, perçue comme une remise en cause directe du droit d’informer, a immédiatement suscité de vives inquiétudes dans les rédactions. Les syndicats de journalistes ont estimé qu’elle assimilait la presse aux manifestants et qu’elle exposait les reporters à des risques accrus sur le terrain. Une victoire symbolique pour les syndicats de journalistes Le Conseil d’État devait examiner cette disposition le 11 septembre, après avoir été saisi par le SNJ-CGT. Quelques heures avant l’audience, le ministère a transmis un mémoire dans lequel il annonce le retrait de la phrase. « Une nouvelle version du texte a été adoptée et est en cours de diffusion », précise le ministère, qui justifie sa décision en expliquant que la formule, « en raison de son ambiguïté, a été mal comprise ». Le document a également été rebaptisé guide opérationnel des violences urbaines. Le SNJ-CGT a salué ce revirement comme « une première victoire » et dénoncé, dans un communiqué, un texte initial qui menaçait de restreindre de manière disproportionnée la liberté d’informer. Soraya Morvan-Smith, secrétaire générale adjointe du syndicat, rappelait début septembre que ce dispositif « pouvait mettre en danger la sécurité des journalistes » sur le terrain. Une mobilisation collective contre le texte Avant cette suppression, une trentaine de sociétés de journalistes, plusieurs syndicats professionnels (SNJ, CFDT-journalistes, SNJ-CGT), ainsi que des ONG comme Reporters sans frontières et la Ligue des droits de l’homme, s’étaient mobilisés pour dénoncer le document. Si le ministère a fait marche arrière, le débat sur la place et la protection des journalistes lors des manifestations reste plein. Les syndicats estiment nécessaire que les futures doctrines de maintien de l’ordre garantissent sans ambiguïté le respect du statut des reporters.
Dans un document interne diffusé à la fin du mois de juillet et intitulé schéma national des violences urbaines (SNVU), le ministère avait introduit une directive affirmant que « la prise en compte du statut des journalistes telle que consacrée par le schéma national du maintien de l’ordre, ne trouve pas à s’appliquer dans un contexte de violences urbaines ». Cette formulation, perçue comme une remise en cause directe du droit d’informer, a immédiatement suscité de vives inquiétudes dans les rédactions. Les syndicats de journalistes ont estimé qu’elle assimilait la presse aux manifestants et qu’elle exposait les reporters à des risques accrus sur le terrain. Une victoire symbolique pour les syndicats de journalistes Le Conseil d’État devait examiner cette disposition le 11 septembre, après avoir été saisi par le SNJ-CGT. Quelques heures avant l’audience, le ministère a transmis un mémoire dans lequel il annonce le retrait de la phrase. « Une nouvelle version du texte a été adoptée et est en cours de diffusion », précise le ministère, qui justifie sa décision en expliquant que la formule, « en raison de son ambiguïté, a été mal comprise ». Le document a également été rebaptisé guide opérationnel des violences urbaines. Le SNJ-CGT a salué ce revirement comme « une première victoire » et dénoncé, dans un communiqué, un texte initial qui menaçait de restreindre de manière disproportionnée la liberté d’informer. Soraya Morvan-Smith, secrétaire générale adjointe du syndicat, rappelait début septembre que ce dispositif « pouvait mettre en danger la sécurité des journalistes » sur le terrain. Une mobilisation collective contre le texte Avant cette suppression, une trentaine de sociétés de journalistes, plusieurs syndicats professionnels (SNJ, CFDT-journalistes, SNJ-CGT), ainsi que des ONG comme Reporters sans frontières et la Ligue des droits de l’homme, s’étaient mobilisés pour dénoncer le document. Si le ministère a fait marche arrière, le débat sur la place et la protection des journalistes lors des manifestations reste plein. Les syndicats estiment nécessaire que les futures doctrines de maintien de l’ordre garantissent sans ambiguïté le respect du statut des reporters.