Les faits se sont produits peu après 8 heures ce mercredi, alors que l’enseignante de musique entrait en classe. L’élève, scolarisé en 3ᵉ, s’est jeté sur elle avec un couteau, devant une autre classe qui venait d’arriver. Après son geste, il a pris la fuite à vélo, sans s’en prendre à d’autres personnes. Localisé par les gendarmes, il s’est blessé lui-même au cou au moment de son arrestation, sans toutefois chercher à menacer les forces de l’ordre. La professeure, sexagénaire, a été transportée à l’hôpital. Selon la procureure de Strasbourg, Clarisse Taron, elle est hors de danger mais reste suivie médicalement et psychologiquement. Une cellule psychologique a été déployée au sein du collège de 720 élèves. Les cours doivent reprendre dès jeudi, a précisé le ministère de l'éducation. Le maire de Benfeld, Jacky Wolfarth, a parlé d’un « événement isolé » dans un établissement habituellement calme. Le portrait d’un élève fragile, fasciné par le nazisme L’adolescent, décrit comme en grande fragilité scolaire, ne présentait pas d’antécédents judiciaires ni de réputation de violence. En revanche, il nourrissait une fascination marquée pour les armes et le nazisme. Placé dès son plus jeune âge, il avait été victime de maltraitances dans une famille d’accueil, condamnée en 2024. Ces derniers mois, plusieurs incidents avaient alerté la communauté éducative. Il avait déjà été sanctionné par une exclusion temporaire pour des propos ou comportements liés à son admiration d’Hitler. Quelques jours avant l’agression, il avait encore tracé des symboles « SS » dans un cahier. Une nouvelle procédure disciplinaire était en cours, selon la ministre démissionnaire de l’Éducation, Élisabeth Borne. Deux enquêtes ont été ouvertes, a-t-on appris. L’une pour tentative d’homicide sur une personne chargée d’une mission de service public, l’autre pour examiner les conditions de son interpellation, même si, selon la procureure, rien ne met en cause le comportement des gendarmes. Le parquet national antiterroriste évalue par ailleurs la situation, sans avoir été saisi pour l’instant. Un rapport remis au gouvernement fin août souligne que 20 % des personnes interpellées avec une arme blanche sont des mineurs, soit environ 3.000 jeunes chaque année. Pour tenter de prévenir ces situations, des contrôles aléatoires de sacs sont menés depuis plusieurs mois devant des collèges et lycées. Parallèlement, François Bayrou avait recommandé la mise en place d’un protocole national de détection des troubles psychologiques dans les établissements scolaires, mais sans moyens supplémentaires annoncés.
Les faits se sont produits peu après 8 heures ce mercredi, alors que l’enseignante de musique entrait en classe. L’élève, scolarisé en 3ᵉ, s’est jeté sur elle avec un couteau, devant une autre classe qui venait d’arriver. Après son geste, il a pris la fuite à vélo, sans s’en prendre à d’autres personnes. Localisé par les gendarmes, il s’est blessé lui-même au cou au moment de son arrestation, sans toutefois chercher à menacer les forces de l’ordre. La professeure, sexagénaire, a été transportée à l’hôpital. Selon la procureure de Strasbourg, Clarisse Taron, elle est hors de danger mais reste suivie médicalement et psychologiquement. Une cellule psychologique a été déployée au sein du collège de 720 élèves. Les cours doivent reprendre dès jeudi, a précisé le ministère de l'éducation. Le maire de Benfeld, Jacky Wolfarth, a parlé d’un « événement isolé » dans un établissement habituellement calme. Le portrait d’un élève fragile, fasciné par le nazisme L’adolescent, décrit comme en grande fragilité scolaire, ne présentait pas d’antécédents judiciaires ni de réputation de violence. En revanche, il nourrissait une fascination marquée pour les armes et le nazisme. Placé dès son plus jeune âge, il avait été victime de maltraitances dans une famille d’accueil, condamnée en 2024. Ces derniers mois, plusieurs incidents avaient alerté la communauté éducative. Il avait déjà été sanctionné par une exclusion temporaire pour des propos ou comportements liés à son admiration d’Hitler. Quelques jours avant l’agression, il avait encore tracé des symboles « SS » dans un cahier. Une nouvelle procédure disciplinaire était en cours, selon la ministre démissionnaire de l’Éducation, Élisabeth Borne. Deux enquêtes ont été ouvertes, a-t-on appris. L’une pour tentative d’homicide sur une personne chargée d’une mission de service public, l’autre pour examiner les conditions de son interpellation, même si, selon la procureure, rien ne met en cause le comportement des gendarmes. Le parquet national antiterroriste évalue par ailleurs la situation, sans avoir été saisi pour l’instant. Un rapport remis au gouvernement fin août souligne que 20 % des personnes interpellées avec une arme blanche sont des mineurs, soit environ 3.000 jeunes chaque année. Pour tenter de prévenir ces situations, des contrôles aléatoires de sacs sont menés depuis plusieurs mois devant des collèges et lycées. Parallèlement, François Bayrou avait recommandé la mise en place d’un protocole national de détection des troubles psychologiques dans les établissements scolaires, mais sans moyens supplémentaires annoncés.
Les faits se sont produits peu après 8 heures ce mercredi, alors que l’enseignante de musique entrait en classe. L’élève, scolarisé en 3ᵉ, s’est jeté sur elle avec un couteau, devant une autre classe qui venait d’arriver. Après son geste, il a pris la fuite à vélo, sans s’en prendre à d’autres personnes. Localisé par les gendarmes, il s’est blessé lui-même au cou au moment de son arrestation, sans toutefois chercher à menacer les forces de l’ordre. La professeure, sexagénaire, a été transportée à l’hôpital. Selon la procureure de Strasbourg, Clarisse Taron, elle est hors de danger mais reste suivie médicalement et psychologiquement. Une cellule psychologique a été déployée au sein du collège de 720 élèves. Les cours doivent reprendre dès jeudi, a précisé le ministère de l'éducation. Le maire de Benfeld, Jacky Wolfarth, a parlé d’un « événement isolé » dans un établissement habituellement calme. Le portrait d’un élève fragile, fasciné par le nazisme L’adolescent, décrit comme en grande fragilité scolaire, ne présentait pas d’antécédents judiciaires ni de réputation de violence. En revanche, il nourrissait une fascination marquée pour les armes et le nazisme. Placé dès son plus jeune âge, il avait été victime de maltraitances dans une famille d’accueil, condamnée en 2024. Ces derniers mois, plusieurs incidents avaient alerté la communauté éducative. Il avait déjà été sanctionné par une exclusion temporaire pour des propos ou comportements liés à son admiration d’Hitler. Quelques jours avant l’agression, il avait encore tracé des symboles « SS » dans un cahier. Une nouvelle procédure disciplinaire était en cours, selon la ministre démissionnaire de l’Éducation, Élisabeth Borne. Deux enquêtes ont été ouvertes, a-t-on appris. L’une pour tentative d’homicide sur une personne chargée d’une mission de service public, l’autre pour examiner les conditions de son interpellation, même si, selon la procureure, rien ne met en cause le comportement des gendarmes. Le parquet national antiterroriste évalue par ailleurs la situation, sans avoir été saisi pour l’instant. Un rapport remis au gouvernement fin août souligne que 20 % des personnes interpellées avec une arme blanche sont des mineurs, soit environ 3.000 jeunes chaque année. Pour tenter de prévenir ces situations, des contrôles aléatoires de sacs sont menés depuis plusieurs mois devant des collèges et lycées. Parallèlement, François Bayrou avait recommandé la mise en place d’un protocole national de détection des troubles psychologiques dans les établissements scolaires, mais sans moyens supplémentaires annoncés.