Six syndicats ont appelé à une grève illimitée, déposée dès le 11 juillet, pour s’opposer aux réformes de la présidente Sibyle Veil. La CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et l'UNSA rejettent plusieurs mesures annoncées par la direction. Elles concernent notamment l’arrêt de la diffusion de la radio Mouv’ sur la FM, une refonte éditoriale du réseau Ici (ex-France Bleu), et la suppression de formats d’investigation et de reportage. Pour les organisations syndicales, ces décisions fragilisent l’identité et la mission du service public. Dans un communiqué commun, elles ont averti jeudi : « Pour la première fois de notre histoire récente, la rentrée radiophonique pourrait ne pas avoir lieu. » Des négociations qui patinent Vendredi 22 août, une réunion s’est tenue entre les syndicats et la direction sans aboutir. Les représentants des salariés estiment que « pour l’heure, la direction refuse la moindre concession ou de revenir sur les projets les plus néfastes pour les équipes et les antennes ». La présidence du groupe, de son côté, affirme avoir présenté « des propositions sur les différents sujets en cours de discussion, dans l’objectif d’une levée du préavis ». Elle ajoute qu’« un rendez-vous a été conjointement fixé lundi », en soulignant que « des deux côtés, une volonté existe de sortir de la situation au plus vite, dans l’intérêt des auditeurs ». Cette nouvelle mobilisation s’inscrit dans un climat conflictuel plus large. Entre le 26 et le 29 juin, une première grève, largement suivie, avait paralysé les antennes. Elle avait été suivie d’un autre mouvement, lié cette fois au projet de réforme de l’audiovisuel public porté par la ministre de la Culture, Rachida Dati.
Six syndicats ont appelé à une grève illimitée, déposée dès le 11 juillet, pour s’opposer aux réformes de la présidente Sibyle Veil. La CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et l'UNSA rejettent plusieurs mesures annoncées par la direction. Elles concernent notamment l’arrêt de la diffusion de la radio Mouv’ sur la FM, une refonte éditoriale du réseau Ici (ex-France Bleu), et la suppression de formats d’investigation et de reportage. Pour les organisations syndicales, ces décisions fragilisent l’identité et la mission du service public. Dans un communiqué commun, elles ont averti jeudi : « Pour la première fois de notre histoire récente, la rentrée radiophonique pourrait ne pas avoir lieu. » Des négociations qui patinent Vendredi 22 août, une réunion s’est tenue entre les syndicats et la direction sans aboutir. Les représentants des salariés estiment que « pour l’heure, la direction refuse la moindre concession ou de revenir sur les projets les plus néfastes pour les équipes et les antennes ». La présidence du groupe, de son côté, affirme avoir présenté « des propositions sur les différents sujets en cours de discussion, dans l’objectif d’une levée du préavis ». Elle ajoute qu’« un rendez-vous a été conjointement fixé lundi », en soulignant que « des deux côtés, une volonté existe de sortir de la situation au plus vite, dans l’intérêt des auditeurs ». Cette nouvelle mobilisation s’inscrit dans un climat conflictuel plus large. Entre le 26 et le 29 juin, une première grève, largement suivie, avait paralysé les antennes. Elle avait été suivie d’un autre mouvement, lié cette fois au projet de réforme de l’audiovisuel public porté par la ministre de la Culture, Rachida Dati.
Six syndicats ont appelé à une grève illimitée, déposée dès le 11 juillet, pour s’opposer aux réformes de la présidente Sibyle Veil. La CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et l'UNSA rejettent plusieurs mesures annoncées par la direction. Elles concernent notamment l’arrêt de la diffusion de la radio Mouv’ sur la FM, une refonte éditoriale du réseau Ici (ex-France Bleu), et la suppression de formats d’investigation et de reportage. Pour les organisations syndicales, ces décisions fragilisent l’identité et la mission du service public. Dans un communiqué commun, elles ont averti jeudi : « Pour la première fois de notre histoire récente, la rentrée radiophonique pourrait ne pas avoir lieu. » Des négociations qui patinent Vendredi 22 août, une réunion s’est tenue entre les syndicats et la direction sans aboutir. Les représentants des salariés estiment que « pour l’heure, la direction refuse la moindre concession ou de revenir sur les projets les plus néfastes pour les équipes et les antennes ». La présidence du groupe, de son côté, affirme avoir présenté « des propositions sur les différents sujets en cours de discussion, dans l’objectif d’une levée du préavis ». Elle ajoute qu’« un rendez-vous a été conjointement fixé lundi », en soulignant que « des deux côtés, une volonté existe de sortir de la situation au plus vite, dans l’intérêt des auditeurs ». Cette nouvelle mobilisation s’inscrit dans un climat conflictuel plus large. Entre le 26 et le 29 juin, une première grève, largement suivie, avait paralysé les antennes. Elle avait été suivie d’un autre mouvement, lié cette fois au projet de réforme de l’audiovisuel public porté par la ministre de la Culture, Rachida Dati.