Devant la cour d’assises du Tarn, à Albi, les avocats généraux ont demandé que Cédric Jubillar, 38 ans, soit condamné à trente ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son épouse Delphine Aussaguel, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Ils ont aussi réclamé que l’autorité parentale du prévenu lui soit retirée. Dans un réquisitoire ferme, Nicolas Ruff s’est adressé directement aux jurés « Cédric Jubillar est coupable du meurtre de Delphine. Il n’y a que votre avis qui compte. » Il a mis en garde contre tout jugement fondé sur les apparences ou les rumeurs : « Vous n’avez pas le droit de vous dire que ce n’est pas lui parce qu’il est trop bête, ou que c’est lui parce que tout le monde le pense. Ce serait une justice des “on dit”. Une justice fainéante. » L’avocat général a conclu : « Delphine n’a pas seulement disparu, elle est morte. » Quatre semaines de procès avant le réquisitoire Ce réquisitoire vient clore quatre semaines d’audience devant la cour d’assises du Tarn.Depuis l’ouverture du procès, le 22 septembre, les débats ont été nourris de témoignages, d’expertises et d’échanges parfois vifs entre les parties. Les représentants du ministère public ont suivi chaque intervention avec précision, questionnant les témoins et les experts pour préparer un argumentaire solidement étayé. Leur attitude, souvent mesurée, a marqué les observateurs : ils ont toujours salué l’accusé et l’ont interrogé avec une retenue inhabituelle dans ce type de procès. Mais, en fin d’audience, les réponses évasives de Cédric Jubillar — des « peut-être », des « je ne sais pas », des « si vous le dites » — ont fini par irriter l’accusation, qui y a vu le signe d’une stratégie de flou et de distance. Un accusé qui continue de nier Depuis le début de l’affaire, Cédric Jubillar nie toute implication dans la disparition de son épouse. Face à la cour, il a répété son innocence, rejetant les accusations tout en se montrant souvent nerveux, parfois désinvolte. Aucune preuve directe ne relie formellement l’accusé au crime, le corps de Delphine n’ayant jamais été retrouvé. L’accusation s’appuie donc sur un faisceau d’indices, tandis que la défense rappelle l’absence de certitude et dénonce un procès sans preuve matérielle. Les jurés devront décider si ces éléments suffisent à établir sa culpabilité ou s’ils laissent subsister un doute raisonnable. Le verdict sera rendu vendredi 17 octobre, après les plaidoiries de la défense.Ce procès, l’un des plus suivis de ces dernières années, a ravivé l’émotion suscitée par la disparition de Delphine Aussaguel, jeune mère de deux enfants.
Devant la cour d’assises du Tarn, à Albi, les avocats généraux ont demandé que Cédric Jubillar, 38 ans, soit condamné à trente ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son épouse Delphine Aussaguel, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Ils ont aussi réclamé que l’autorité parentale du prévenu lui soit retirée. Dans un réquisitoire ferme, Nicolas Ruff s’est adressé directement aux jurés « Cédric Jubillar est coupable du meurtre de Delphine. Il n’y a que votre avis qui compte. » Il a mis en garde contre tout jugement fondé sur les apparences ou les rumeurs : « Vous n’avez pas le droit de vous dire que ce n’est pas lui parce qu’il est trop bête, ou que c’est lui parce que tout le monde le pense. Ce serait une justice des “on dit”. Une justice fainéante. » L’avocat général a conclu : « Delphine n’a pas seulement disparu, elle est morte. » Quatre semaines de procès avant le réquisitoire Ce réquisitoire vient clore quatre semaines d’audience devant la cour d’assises du Tarn.Depuis l’ouverture du procès, le 22 septembre, les débats ont été nourris de témoignages, d’expertises et d’échanges parfois vifs entre les parties. Les représentants du ministère public ont suivi chaque intervention avec précision, questionnant les témoins et les experts pour préparer un argumentaire solidement étayé. Leur attitude, souvent mesurée, a marqué les observateurs : ils ont toujours salué l’accusé et l’ont interrogé avec une retenue inhabituelle dans ce type de procès. Mais, en fin d’audience, les réponses évasives de Cédric Jubillar — des « peut-être », des « je ne sais pas », des « si vous le dites » — ont fini par irriter l’accusation, qui y a vu le signe d’une stratégie de flou et de distance. Un accusé qui continue de nier Depuis le début de l’affaire, Cédric Jubillar nie toute implication dans la disparition de son épouse. Face à la cour, il a répété son innocence, rejetant les accusations tout en se montrant souvent nerveux, parfois désinvolte. Aucune preuve directe ne relie formellement l’accusé au crime, le corps de Delphine n’ayant jamais été retrouvé. L’accusation s’appuie donc sur un faisceau d’indices, tandis que la défense rappelle l’absence de certitude et dénonce un procès sans preuve matérielle. Les jurés devront décider si ces éléments suffisent à établir sa culpabilité ou s’ils laissent subsister un doute raisonnable. Le verdict sera rendu vendredi 17 octobre, après les plaidoiries de la défense.Ce procès, l’un des plus suivis de ces dernières années, a ravivé l’émotion suscitée par la disparition de Delphine Aussaguel, jeune mère de deux enfants.
Devant la cour d’assises du Tarn, à Albi, les avocats généraux ont demandé que Cédric Jubillar, 38 ans, soit condamné à trente ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son épouse Delphine Aussaguel, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Ils ont aussi réclamé que l’autorité parentale du prévenu lui soit retirée. Dans un réquisitoire ferme, Nicolas Ruff s’est adressé directement aux jurés « Cédric Jubillar est coupable du meurtre de Delphine. Il n’y a que votre avis qui compte. » Il a mis en garde contre tout jugement fondé sur les apparences ou les rumeurs : « Vous n’avez pas le droit de vous dire que ce n’est pas lui parce qu’il est trop bête, ou que c’est lui parce que tout le monde le pense. Ce serait une justice des “on dit”. Une justice fainéante. » L’avocat général a conclu : « Delphine n’a pas seulement disparu, elle est morte. » Quatre semaines de procès avant le réquisitoire Ce réquisitoire vient clore quatre semaines d’audience devant la cour d’assises du Tarn.Depuis l’ouverture du procès, le 22 septembre, les débats ont été nourris de témoignages, d’expertises et d’échanges parfois vifs entre les parties. Les représentants du ministère public ont suivi chaque intervention avec précision, questionnant les témoins et les experts pour préparer un argumentaire solidement étayé. Leur attitude, souvent mesurée, a marqué les observateurs : ils ont toujours salué l’accusé et l’ont interrogé avec une retenue inhabituelle dans ce type de procès. Mais, en fin d’audience, les réponses évasives de Cédric Jubillar — des « peut-être », des « je ne sais pas », des « si vous le dites » — ont fini par irriter l’accusation, qui y a vu le signe d’une stratégie de flou et de distance. Un accusé qui continue de nier Depuis le début de l’affaire, Cédric Jubillar nie toute implication dans la disparition de son épouse. Face à la cour, il a répété son innocence, rejetant les accusations tout en se montrant souvent nerveux, parfois désinvolte. Aucune preuve directe ne relie formellement l’accusé au crime, le corps de Delphine n’ayant jamais été retrouvé. L’accusation s’appuie donc sur un faisceau d’indices, tandis que la défense rappelle l’absence de certitude et dénonce un procès sans preuve matérielle. Les jurés devront décider si ces éléments suffisent à établir sa culpabilité ou s’ils laissent subsister un doute raisonnable. Le verdict sera rendu vendredi 17 octobre, après les plaidoiries de la défense.Ce procès, l’un des plus suivis de ces dernières années, a ravivé l’émotion suscitée par la disparition de Delphine Aussaguel, jeune mère de deux enfants.