Quatre ans après la disparition de Delphine Aussaguel, épouse Jubillar, la justice se penche sur le rôle de son mari Cédric Jubillar. Le peintre-plaquiste, aujourd’hui âgé de 38 ans, est jugé à partir de lundi pour le meurtre présumé de sa femme, alors âgée de 33 ans. L’affaire sera examinée par la cour d’assises du Tarn à Albi. Soixante-cinq témoins, onze experts et quatorze parties civiles doivent se succéder à la barre. L’accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Il continue de nier toute implication dans cette affaire. La disparition de Delphine Jubillar Delphine Jubillar n’a plus donné signe de vie depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Le couple vivait alors à Cagnac-les-Mines, près d’Albi, avec ses deux enfants. Ses effets personnels : sac à main, papiers d’identité, objets du quotidien, ont été retrouvés au domicile du couple, excepté son téléphone. Selon les analyses, son appareil a été déverrouillé à 6 h 52 le 16 décembre, avant de cesser définitivement toute émission à 7 h 48. L’accusation s’appuie sur un ensemble d’indices qualifiés de graves et concordants pour expliquer le renvoi de Cédric Jubillar devant les assises, malgré l’absence de corps, d’aveux ou de preuves ADN déterminantes. L’enquête a révélé que le téléphone de l’accusé était resté éteint entre 22 h 08 le 15 décembre et 3 h 53 le lendemain, juste avant qu’il n’appelle les gendarmes pour signaler la disparition. Les enquêteurs précisent qu’il n’avait éteint son appareil que deux fois en 2020. Le 16 décembre 2020, un médecin légiste a observé une lésion cutanée d’une dizaine de centimètres sur le bras droit de Cédric Jubillar ainsi qu’une érosion sur son thorax. Ces marques, selon les experts, pourraient être compatibles avec une altercation. La Peugeot 207 de Delphine Jubillar, stationnée devant le domicile du couple, présente aussi des anomalies. Des témoins affirment l’avoir vue garée dans un sens différent entre le soir du 15 décembre et le matin du 16. Les gendarmes ont par ailleurs relevé de la condensation sur les vitres, indice d’une présence récente à l’intérieur. Aussi, les lunettes de Delphine ont été retrouvées brisées en trois morceaux, signe d’un possible choc violent. Par ailleurs, sur la manche du pyjama porté par l’accusé au moment des faits, une trace de sang de la disparue a été identifiée. Une défense qui conteste les indices Les avocats de Cédric Jubillar contestent chaque élément retenu par l’accusation. Selon eux, l’absence de preuves matérielles irréfutables rend le dossier trop fragile. Ils affirment que les indices présentés ne reposent que sur des interprétations et que leur client doit bénéficier de la présomption d’innocence. L’audience doit permettre aux jurés d’entendre toutes les parties et de confronter les thèses opposées. Le verdict est attendu à la mi-octobre. À moins de deux mois de ce procès, Jean-Baptiste Alary, avocat historique du présumé suspect, a annoncé son retrait définitif du dossier pour des raisons de santé. Il évoque une pression médiatique constante et intense qui aurait lourdement affecté sa santé mentale et physique. Il confie auprès de nos confrère être « au bord de la rupture », tout en indiquant avoir pris cette décision en accord avec ses confrères, Mes Alexandre Martin et Emmanuelle Franck, qui poursuivront la défense lors du procès à venir. Service Informations Générales
Quatre ans après la disparition de Delphine Aussaguel, épouse Jubillar, la justice se penche sur le rôle de son mari Cédric Jubillar. Le peintre-plaquiste, aujourd’hui âgé de 38 ans, est jugé à partir de lundi pour le meurtre présumé de sa femme, alors âgée de 33 ans. L’affaire sera examinée par la cour d’assises du Tarn à Albi. Soixante-cinq témoins, onze experts et quatorze parties civiles doivent se succéder à la barre. L’accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Il continue de nier toute implication dans cette affaire. La disparition de Delphine Jubillar Delphine Jubillar n’a plus donné signe de vie depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Le couple vivait alors à Cagnac-les-Mines, près d’Albi, avec ses deux enfants. Ses effets personnels : sac à main, papiers d’identité, objets du quotidien, ont été retrouvés au domicile du couple, excepté son téléphone. Selon les analyses, son appareil a été déverrouillé à 6 h 52 le 16 décembre, avant de cesser définitivement toute émission à 7 h 48. L’accusation s’appuie sur un ensemble d’indices qualifiés de graves et concordants pour expliquer le renvoi de Cédric Jubillar devant les assises, malgré l’absence de corps, d’aveux ou de preuves ADN déterminantes. L’enquête a révélé que le téléphone de l’accusé était resté éteint entre 22 h 08 le 15 décembre et 3 h 53 le lendemain, juste avant qu’il n’appelle les gendarmes pour signaler la disparition. Les enquêteurs précisent qu’il n’avait éteint son appareil que deux fois en 2020. Le 16 décembre 2020, un médecin légiste a observé une lésion cutanée d’une dizaine de centimètres sur le bras droit de Cédric Jubillar ainsi qu’une érosion sur son thorax. Ces marques, selon les experts, pourraient être compatibles avec une altercation. La Peugeot 207 de Delphine Jubillar, stationnée devant le domicile du couple, présente aussi des anomalies. Des témoins affirment l’avoir vue garée dans un sens différent entre le soir du 15 décembre et le matin du 16. Les gendarmes ont par ailleurs relevé de la condensation sur les vitres, indice d’une présence récente à l’intérieur. Aussi, les lunettes de Delphine ont été retrouvées brisées en trois morceaux, signe d’un possible choc violent. Par ailleurs, sur la manche du pyjama porté par l’accusé au moment des faits, une trace de sang de la disparue a été identifiée. Une défense qui conteste les indices Les avocats de Cédric Jubillar contestent chaque élément retenu par l’accusation. Selon eux, l’absence de preuves matérielles irréfutables rend le dossier trop fragile. Ils affirment que les indices présentés ne reposent que sur des interprétations et que leur client doit bénéficier de la présomption d’innocence. L’audience doit permettre aux jurés d’entendre toutes les parties et de confronter les thèses opposées. Le verdict est attendu à la mi-octobre. À moins de deux mois de ce procès, Jean-Baptiste Alary, avocat historique du présumé suspect, a annoncé son retrait définitif du dossier pour des raisons de santé. Il évoque une pression médiatique constante et intense qui aurait lourdement affecté sa santé mentale et physique. Il confie auprès de nos confrère être « au bord de la rupture », tout en indiquant avoir pris cette décision en accord avec ses confrères, Mes Alexandre Martin et Emmanuelle Franck, qui poursuivront la défense lors du procès à venir. Service Informations Générales
Quatre ans après la disparition de Delphine Aussaguel, épouse Jubillar, la justice se penche sur le rôle de son mari Cédric Jubillar. Le peintre-plaquiste, aujourd’hui âgé de 38 ans, est jugé à partir de lundi pour le meurtre présumé de sa femme, alors âgée de 33 ans. L’affaire sera examinée par la cour d’assises du Tarn à Albi. Soixante-cinq témoins, onze experts et quatorze parties civiles doivent se succéder à la barre. L’accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Il continue de nier toute implication dans cette affaire. La disparition de Delphine Jubillar Delphine Jubillar n’a plus donné signe de vie depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Le couple vivait alors à Cagnac-les-Mines, près d’Albi, avec ses deux enfants. Ses effets personnels : sac à main, papiers d’identité, objets du quotidien, ont été retrouvés au domicile du couple, excepté son téléphone. Selon les analyses, son appareil a été déverrouillé à 6 h 52 le 16 décembre, avant de cesser définitivement toute émission à 7 h 48. L’accusation s’appuie sur un ensemble d’indices qualifiés de graves et concordants pour expliquer le renvoi de Cédric Jubillar devant les assises, malgré l’absence de corps, d’aveux ou de preuves ADN déterminantes. L’enquête a révélé que le téléphone de l’accusé était resté éteint entre 22 h 08 le 15 décembre et 3 h 53 le lendemain, juste avant qu’il n’appelle les gendarmes pour signaler la disparition. Les enquêteurs précisent qu’il n’avait éteint son appareil que deux fois en 2020. Le 16 décembre 2020, un médecin légiste a observé une lésion cutanée d’une dizaine de centimètres sur le bras droit de Cédric Jubillar ainsi qu’une érosion sur son thorax. Ces marques, selon les experts, pourraient être compatibles avec une altercation. La Peugeot 207 de Delphine Jubillar, stationnée devant le domicile du couple, présente aussi des anomalies. Des témoins affirment l’avoir vue garée dans un sens différent entre le soir du 15 décembre et le matin du 16. Les gendarmes ont par ailleurs relevé de la condensation sur les vitres, indice d’une présence récente à l’intérieur. Aussi, les lunettes de Delphine ont été retrouvées brisées en trois morceaux, signe d’un possible choc violent. Par ailleurs, sur la manche du pyjama porté par l’accusé au moment des faits, une trace de sang de la disparue a été identifiée. Une défense qui conteste les indices Les avocats de Cédric Jubillar contestent chaque élément retenu par l’accusation. Selon eux, l’absence de preuves matérielles irréfutables rend le dossier trop fragile. Ils affirment que les indices présentés ne reposent que sur des interprétations et que leur client doit bénéficier de la présomption d’innocence. L’audience doit permettre aux jurés d’entendre toutes les parties et de confronter les thèses opposées. Le verdict est attendu à la mi-octobre. À moins de deux mois de ce procès, Jean-Baptiste Alary, avocat historique du présumé suspect, a annoncé son retrait définitif du dossier pour des raisons de santé. Il évoque une pression médiatique constante et intense qui aurait lourdement affecté sa santé mentale et physique. Il confie auprès de nos confrère être « au bord de la rupture », tout en indiquant avoir pris cette décision en accord avec ses confrères, Mes Alexandre Martin et Emmanuelle Franck, qui poursuivront la défense lors du procès à venir. Service Informations Générales