L’audience, prévue pour durer quatre semaines, s’est ouverte lundi 23 septembre devant la cour d’assises du Tarn. Cédric Jubillar, 38 ans, comparaît pour le meurtre de son épouse Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, près d’Albi. Après la déposition d’un expert psychologue, la journée de mardi sera consacrée aux premiers gendarmes appelés à témoigner. Ils reviendront sur les investigations menées au domicile du couple, puis sur les recherches élargies coordonnées par la section de recherche de Toulouse et les responsables départementaux de la gendarmerie. L’accusé maintient sa ligne de défense Lors de l’ouverture des débats, Cédric Jubillar a une nouvelle fois rejeté les accusations. « Je conteste toujours les faits qui me sont reprochés », a-t-il déclaré à la barre, où il a passé près de deux heures. Lors de cette première journée, il s'est présenté et a répondu aux questions de la cour, de la défense et des parties civiles. Le peintre-plaquiste, père de deux enfants, est détenu depuis juin 2021. Ses avocats ont multiplié les demandes de remise en liberté, systématiquement refusées par la cour d’appel de Toulouse au nom d’un ensemble d’indices jugés concordants. Les magistrats ont commencé lundi l’examen de la personnalité de l’accusé. Ce dernier a évoqué une enfance marquée par des placements successifs en familles d’accueil et en foyer, dans un contexte familial décrit comme défaillant. Face à la présidente, il a reconnu avoir reproduit certains comportements violents subis dans sa jeunesse, tout en minimisant la portée de ses propres gestes envers son fils. L’accusé a également admis une consommation importante de cannabis, jusqu’à 15 joints par jour, financée en partie par des revenus non déclarés et des prélèvements sur les comptes familiaux. Des proches en quête de vérité Dans la salle d’audience, les proches de Delphine Jubillar, parfois émus aux larmes, attendent que la lumière soit faite. Leurs avocats soulignent qu’un aveu, même tardif, reste possible. « Les procès d’assises réservent souvent des rebondissements », a rappelé Me Philippe Pressecq, conseil d’une cousine de la victime. Au fil des vingt jours d’audience programmés, environ 80 témoins et experts seront entendus. Le verdict de ce procès, suivi avec attention par l’opinion publique, est attendu le 17 octobre 2025.
L’audience, prévue pour durer quatre semaines, s’est ouverte lundi 23 septembre devant la cour d’assises du Tarn. Cédric Jubillar, 38 ans, comparaît pour le meurtre de son épouse Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, près d’Albi. Après la déposition d’un expert psychologue, la journée de mardi sera consacrée aux premiers gendarmes appelés à témoigner. Ils reviendront sur les investigations menées au domicile du couple, puis sur les recherches élargies coordonnées par la section de recherche de Toulouse et les responsables départementaux de la gendarmerie. L’accusé maintient sa ligne de défense Lors de l’ouverture des débats, Cédric Jubillar a une nouvelle fois rejeté les accusations. « Je conteste toujours les faits qui me sont reprochés », a-t-il déclaré à la barre, où il a passé près de deux heures. Lors de cette première journée, il s'est présenté et a répondu aux questions de la cour, de la défense et des parties civiles. Le peintre-plaquiste, père de deux enfants, est détenu depuis juin 2021. Ses avocats ont multiplié les demandes de remise en liberté, systématiquement refusées par la cour d’appel de Toulouse au nom d’un ensemble d’indices jugés concordants. Les magistrats ont commencé lundi l’examen de la personnalité de l’accusé. Ce dernier a évoqué une enfance marquée par des placements successifs en familles d’accueil et en foyer, dans un contexte familial décrit comme défaillant. Face à la présidente, il a reconnu avoir reproduit certains comportements violents subis dans sa jeunesse, tout en minimisant la portée de ses propres gestes envers son fils. L’accusé a également admis une consommation importante de cannabis, jusqu’à 15 joints par jour, financée en partie par des revenus non déclarés et des prélèvements sur les comptes familiaux. Des proches en quête de vérité Dans la salle d’audience, les proches de Delphine Jubillar, parfois émus aux larmes, attendent que la lumière soit faite. Leurs avocats soulignent qu’un aveu, même tardif, reste possible. « Les procès d’assises réservent souvent des rebondissements », a rappelé Me Philippe Pressecq, conseil d’une cousine de la victime. Au fil des vingt jours d’audience programmés, environ 80 témoins et experts seront entendus. Le verdict de ce procès, suivi avec attention par l’opinion publique, est attendu le 17 octobre 2025.
L’audience, prévue pour durer quatre semaines, s’est ouverte lundi 23 septembre devant la cour d’assises du Tarn. Cédric Jubillar, 38 ans, comparaît pour le meurtre de son épouse Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, près d’Albi. Après la déposition d’un expert psychologue, la journée de mardi sera consacrée aux premiers gendarmes appelés à témoigner. Ils reviendront sur les investigations menées au domicile du couple, puis sur les recherches élargies coordonnées par la section de recherche de Toulouse et les responsables départementaux de la gendarmerie. L’accusé maintient sa ligne de défense Lors de l’ouverture des débats, Cédric Jubillar a une nouvelle fois rejeté les accusations. « Je conteste toujours les faits qui me sont reprochés », a-t-il déclaré à la barre, où il a passé près de deux heures. Lors de cette première journée, il s'est présenté et a répondu aux questions de la cour, de la défense et des parties civiles. Le peintre-plaquiste, père de deux enfants, est détenu depuis juin 2021. Ses avocats ont multiplié les demandes de remise en liberté, systématiquement refusées par la cour d’appel de Toulouse au nom d’un ensemble d’indices jugés concordants. Les magistrats ont commencé lundi l’examen de la personnalité de l’accusé. Ce dernier a évoqué une enfance marquée par des placements successifs en familles d’accueil et en foyer, dans un contexte familial décrit comme défaillant. Face à la présidente, il a reconnu avoir reproduit certains comportements violents subis dans sa jeunesse, tout en minimisant la portée de ses propres gestes envers son fils. L’accusé a également admis une consommation importante de cannabis, jusqu’à 15 joints par jour, financée en partie par des revenus non déclarés et des prélèvements sur les comptes familiaux. Des proches en quête de vérité Dans la salle d’audience, les proches de Delphine Jubillar, parfois émus aux larmes, attendent que la lumière soit faite. Leurs avocats soulignent qu’un aveu, même tardif, reste possible. « Les procès d’assises réservent souvent des rebondissements », a rappelé Me Philippe Pressecq, conseil d’une cousine de la victime. Au fil des vingt jours d’audience programmés, environ 80 témoins et experts seront entendus. Le verdict de ce procès, suivi avec attention par l’opinion publique, est attendu le 17 octobre 2025.