La cour, présidée par Hélène Ratinaud, poursuit l’examen des faits sur la disparition de Delphine Aussaguel, épouse Jubillar, survenue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines. Lundi après-midi, les voisines du couple seront appelées à la barre. Elles affirment avoir entendu, cette nuit-là, des cris étouffés venant du pavillon familial. Dans la même journée, une gendarme viendra rappeler le témoignage de Louis, le fils du couple, qui avait indiqué avoir vu ses parents se disputer peu avant la disparition de sa mère. Ces récits, parfois fragiles mais souvent concordants, alimentent le débat entre les parties, qui s’affrontent depuis deux semaines sur la solidité des preuves et la crédibilité des témoins. La défense maintient sa ligne en contradisant les accusations Le procès abordera également un élément matériel au cœur des controverses : les lunettes de Delphine Jubillar. L’accusation estime qu’elles ont été cassées lors d’une violente altercation avec son mari. La défense soutient au contraire qu’elles étaient déjà abîmées avant la nuit des faits.Un expert, chargé de l’analyse de ces montures, viendra mardi présenter ses conclusions. Ce point pourrait peser dans la perception des jurés, tant il symbolise la confrontation entre hypothèse d’un drame conjugal et version d’une disparition inexpliquée. Pour les avocats de l’accusé, Mes Alexandre Martin et Emmanuelle Franck, cette semaine doit permettre de revenir « sur les preuves, sur les éléments de preuve ». Ils affirment vouloir s’appuyer sur les auditions pour mettre en lumière les zones d’ombre du dossier.Selon eux, certaines pistes n’auraient pas été suffisamment explorées, notamment celle de l’amant de Delphine Jubillar, entendu dès lundi matin. Ce témoin, considéré comme un acteur important du dossier, pourrait apporter un éclairage sur la vie personnelle de la victime dans les semaines précédant sa disparition.« On va essayer de mieux comprendre qui il est », a précisé Me Martin, qui regrette que son rôle n’ait pas été examiné avec plus d’attention durant l’enquête. Les parties civiles estiment la défense affaiblie Face à cette stratégie, les représentants des proches de Delphine Jubillar opposent une lecture tout autre. Me Laurent de Caunes, avocat des frères et sœur de la jeune femme, estime que « la défense se heurte à des réalités et des évidences » que rien ne semble pouvoir ébranler.Pour les parties civiles, les témoignages entendus au fil des jours renforcent la conviction d’une responsabilité directe de Cédric Jubillar, qui continue, lui, à nier toute implication. Mercredi, la cour se penchera sur les relations personnelles de l’accusé. Sa mère ouvrira cette séquence en décrivant un fils qu’elle dit « capable de perdre le contrôle ». Suivront les auditions d’anciens co-détenus et d’ex-compagnes de Cédric Jubillar, certaines affirmant qu’il aurait tenu des propos ambigus sur la disparition de son épouse ou sur le lieu où pourrait se trouver son corps.Ces déclarations, souvent rapportées de mémoire, ont été contestées par l’accusé, qui les qualifie d’interprétations erronées ou de rumeurs amplifiées. Vendredi, la cour d’assises du Tarn donnera la parole à Cédric Jubillar pour un « interrogatoire récapitulatif », ultime moment avant les plaidoiries et le réquisitoire. Jusqu’à présent, il s’est exprimé avec parcimonie, insistant sur son innocence et niant avoir « tué Delphine ».Ses avocats affirment qu’il s’exprimera « avec authenticité », espérant convaincre les jurés avant la phase finale du procès. La disparition de Delphine Jubillar reste, quatre ans plus tard, l’un des mystères judiciaires les plus médiatisés de France.
La cour, présidée par Hélène Ratinaud, poursuit l’examen des faits sur la disparition de Delphine Aussaguel, épouse Jubillar, survenue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines. Lundi après-midi, les voisines du couple seront appelées à la barre. Elles affirment avoir entendu, cette nuit-là, des cris étouffés venant du pavillon familial. Dans la même journée, une gendarme viendra rappeler le témoignage de Louis, le fils du couple, qui avait indiqué avoir vu ses parents se disputer peu avant la disparition de sa mère. Ces récits, parfois fragiles mais souvent concordants, alimentent le débat entre les parties, qui s’affrontent depuis deux semaines sur la solidité des preuves et la crédibilité des témoins. La défense maintient sa ligne en contradisant les accusations Le procès abordera également un élément matériel au cœur des controverses : les lunettes de Delphine Jubillar. L’accusation estime qu’elles ont été cassées lors d’une violente altercation avec son mari. La défense soutient au contraire qu’elles étaient déjà abîmées avant la nuit des faits.Un expert, chargé de l’analyse de ces montures, viendra mardi présenter ses conclusions. Ce point pourrait peser dans la perception des jurés, tant il symbolise la confrontation entre hypothèse d’un drame conjugal et version d’une disparition inexpliquée. Pour les avocats de l’accusé, Mes Alexandre Martin et Emmanuelle Franck, cette semaine doit permettre de revenir « sur les preuves, sur les éléments de preuve ». Ils affirment vouloir s’appuyer sur les auditions pour mettre en lumière les zones d’ombre du dossier.Selon eux, certaines pistes n’auraient pas été suffisamment explorées, notamment celle de l’amant de Delphine Jubillar, entendu dès lundi matin. Ce témoin, considéré comme un acteur important du dossier, pourrait apporter un éclairage sur la vie personnelle de la victime dans les semaines précédant sa disparition.« On va essayer de mieux comprendre qui il est », a précisé Me Martin, qui regrette que son rôle n’ait pas été examiné avec plus d’attention durant l’enquête. Les parties civiles estiment la défense affaiblie Face à cette stratégie, les représentants des proches de Delphine Jubillar opposent une lecture tout autre. Me Laurent de Caunes, avocat des frères et sœur de la jeune femme, estime que « la défense se heurte à des réalités et des évidences » que rien ne semble pouvoir ébranler.Pour les parties civiles, les témoignages entendus au fil des jours renforcent la conviction d’une responsabilité directe de Cédric Jubillar, qui continue, lui, à nier toute implication. Mercredi, la cour se penchera sur les relations personnelles de l’accusé. Sa mère ouvrira cette séquence en décrivant un fils qu’elle dit « capable de perdre le contrôle ». Suivront les auditions d’anciens co-détenus et d’ex-compagnes de Cédric Jubillar, certaines affirmant qu’il aurait tenu des propos ambigus sur la disparition de son épouse ou sur le lieu où pourrait se trouver son corps.Ces déclarations, souvent rapportées de mémoire, ont été contestées par l’accusé, qui les qualifie d’interprétations erronées ou de rumeurs amplifiées. Vendredi, la cour d’assises du Tarn donnera la parole à Cédric Jubillar pour un « interrogatoire récapitulatif », ultime moment avant les plaidoiries et le réquisitoire. Jusqu’à présent, il s’est exprimé avec parcimonie, insistant sur son innocence et niant avoir « tué Delphine ».Ses avocats affirment qu’il s’exprimera « avec authenticité », espérant convaincre les jurés avant la phase finale du procès. La disparition de Delphine Jubillar reste, quatre ans plus tard, l’un des mystères judiciaires les plus médiatisés de France.
La cour, présidée par Hélène Ratinaud, poursuit l’examen des faits sur la disparition de Delphine Aussaguel, épouse Jubillar, survenue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines. Lundi après-midi, les voisines du couple seront appelées à la barre. Elles affirment avoir entendu, cette nuit-là, des cris étouffés venant du pavillon familial. Dans la même journée, une gendarme viendra rappeler le témoignage de Louis, le fils du couple, qui avait indiqué avoir vu ses parents se disputer peu avant la disparition de sa mère. Ces récits, parfois fragiles mais souvent concordants, alimentent le débat entre les parties, qui s’affrontent depuis deux semaines sur la solidité des preuves et la crédibilité des témoins. La défense maintient sa ligne en contradisant les accusations Le procès abordera également un élément matériel au cœur des controverses : les lunettes de Delphine Jubillar. L’accusation estime qu’elles ont été cassées lors d’une violente altercation avec son mari. La défense soutient au contraire qu’elles étaient déjà abîmées avant la nuit des faits.Un expert, chargé de l’analyse de ces montures, viendra mardi présenter ses conclusions. Ce point pourrait peser dans la perception des jurés, tant il symbolise la confrontation entre hypothèse d’un drame conjugal et version d’une disparition inexpliquée. Pour les avocats de l’accusé, Mes Alexandre Martin et Emmanuelle Franck, cette semaine doit permettre de revenir « sur les preuves, sur les éléments de preuve ». Ils affirment vouloir s’appuyer sur les auditions pour mettre en lumière les zones d’ombre du dossier.Selon eux, certaines pistes n’auraient pas été suffisamment explorées, notamment celle de l’amant de Delphine Jubillar, entendu dès lundi matin. Ce témoin, considéré comme un acteur important du dossier, pourrait apporter un éclairage sur la vie personnelle de la victime dans les semaines précédant sa disparition.« On va essayer de mieux comprendre qui il est », a précisé Me Martin, qui regrette que son rôle n’ait pas été examiné avec plus d’attention durant l’enquête. Les parties civiles estiment la défense affaiblie Face à cette stratégie, les représentants des proches de Delphine Jubillar opposent une lecture tout autre. Me Laurent de Caunes, avocat des frères et sœur de la jeune femme, estime que « la défense se heurte à des réalités et des évidences » que rien ne semble pouvoir ébranler.Pour les parties civiles, les témoignages entendus au fil des jours renforcent la conviction d’une responsabilité directe de Cédric Jubillar, qui continue, lui, à nier toute implication. Mercredi, la cour se penchera sur les relations personnelles de l’accusé. Sa mère ouvrira cette séquence en décrivant un fils qu’elle dit « capable de perdre le contrôle ». Suivront les auditions d’anciens co-détenus et d’ex-compagnes de Cédric Jubillar, certaines affirmant qu’il aurait tenu des propos ambigus sur la disparition de son épouse ou sur le lieu où pourrait se trouver son corps.Ces déclarations, souvent rapportées de mémoire, ont été contestées par l’accusé, qui les qualifie d’interprétations erronées ou de rumeurs amplifiées. Vendredi, la cour d’assises du Tarn donnera la parole à Cédric Jubillar pour un « interrogatoire récapitulatif », ultime moment avant les plaidoiries et le réquisitoire. Jusqu’à présent, il s’est exprimé avec parcimonie, insistant sur son innocence et niant avoir « tué Delphine ».Ses avocats affirment qu’il s’exprimera « avec authenticité », espérant convaincre les jurés avant la phase finale du procès. La disparition de Delphine Jubillar reste, quatre ans plus tard, l’un des mystères judiciaires les plus médiatisés de France.