Plus de 70 rassemblements en France pour pour le climat et la justice sociale

Dimanche, plus de 70 rassemblements ont réuni plusieurs milliers de manifestants en France pour réclamer justice climatique et sociale, à l’approche de la COP30.

Illustration. © SKIGHTV

Dimanche, dans une soixantaine de villes françaises, plusieurs milliers de manifestants se sont réunis pour défendre la justice sociale et climatique, à l’appel d’associations comme Greenpeace, Alternatiba, Attac ou Action Justice Climat. Organisés à quelques mois de la COP30 prévue à Belém (Brésil) en 2025, ces rassemblements affirment, selon leurs organisateurs, qu’un autre avenir reste possible face aux crises écologiques, sociales et démocratiques.

Une mobilisation nationale aux revendications diverses

Les cortèges se sont formés dans des villes comme Paris, Lyon, Strasbourg, Toulouse, Bordeaux ou Nantes. Les slogans, variés, reflétaient la pluralité des causes défendues : « Justice sociale et climatique, même combat », « On veut une mégabassine de droits », ou encore « Sauvons la banquise, pas les banquiers ». Les organisateurs annoncent avoir rassemblé environ 40 000 participants. Selon la préfecture de police, ils étaient en réalité moins de 10 000, dont 2 800 à Paris et près de 7 000 en province.

Dans la capitale, le cortège, comptant plus de 500 participants selon nos informations, mêlait retraités, militants associatifs et sympathisants politiques. À Strasbourg, près de 300 manifestants se sont regroupés pour marquer les dix ans de l’Accord de Paris sur le climat. À Toulouse, environ 200 personnes se sont rassemblées place du Capitole en fin de journée. À Lyon, la préfecture a recensé près de 700 manifestants. À Nantes, le rassemblement, lancé peu avant midi, avançait au rythme de chants et de banderoles portant des messages tels que « Justice climatique et sociale, même combat ».

Cette mobilisation intervient à quelques mois de la COP30, conférence internationale sur les changements climatiques, prévue en 2025 à Belém. Pour les associations, cet événement doit rappeler aux États l’urgence de tenir leurs engagements, comme ceux de l’Accord de Paris de 2015, afin d’éviter une aggravation des crises environnementales et sociales.