À 73 ans, Sushila Karki, ex-plus haute magistrate du pays, a prêté serment en présence du président Ram Chandra Paudel. « Félicitations ! Je vous souhaite le succès, ainsi qu’au pays », lui a déclaré le chef de l’État devant les caméras de la télévision nationale. Selon Kiran Pokharel, porte-parole de la présidence, le Parlement a été dissous sur recommandation de la nouvelle première ministre et la date des élections législatives fixée au 5 mars 2026. Sushila Karki était régulièrement citée comme candidate à la succession de « KP » Sharma Oli, démissionnaire après la contestation massive de la jeunesse népalaise et les émeutes les plus meurtrières du pays depuis l’abolition de la monarchie en 2008. Les manifestations et la pression de la jeunesse Les troubles ont éclaté lundi, lorsque la police a ouvert le feu sur des manifestants dénonçant la corruption des élites et le blocage des réseaux sociaux, entraînant la mort de 21 manifestants et trois policiers, selon un porte-parole de la police, Binod Ghimire. Le mouvement de contestation, largement conduit par la « Génération Z », s’est rapidement amplifié, avec des dizaines de milliers de jeunes investissant les rues de Katmandou, incendiant le Parlement, la résidence du premier ministre et d’autres symboles du pouvoir. Le chef du gouvernement, âgé de 73 ans et dirigeant le Parti communiste (maoïste) népalais, avait tenté de reprendre le contrôle en rétablissant Facebook, YouTube et X, et en promettant une enquête indépendante sur les violences policières, mais ces mesures sont restées insuffisantes face à la colère populaire. Une crise meurtrière au sein de la capitale Au total, les violences ont fait au moins 51 morts et des centaines de blessés. L’armée a été déployée pour reprendre le contrôle de la capitale, patrouillant dans Katmandou avec chars et véhicules blindés. Les habitants ont été autorisés à sortir quelques heures pour se ravitailler, alors que le nettoyage et la sécurisation de la ville se poursuivaient. Par ailleurs, la police continue de traquer les 13 500 détenus ayant profité des troubles pour s’évader, dont seulement un millier a été rattrapé à ce jour, certains étant même passés en Inde voisine. Le président Ram Chandra Paudel a assuré vouloir trouver « aussi vite que possible » une issue à la crise et favoriser une transition politique apaisée. Les discussions avec les représentants de la « Génération Z » visent une réforme profonde et une rupture avec les pratiques des gouvernements précédents, largement critiqués pour la corruption et le manque d’opportunités pour la jeunesse.
À 73 ans, Sushila Karki, ex-plus haute magistrate du pays, a prêté serment en présence du président Ram Chandra Paudel. « Félicitations ! Je vous souhaite le succès, ainsi qu’au pays », lui a déclaré le chef de l’État devant les caméras de la télévision nationale. Selon Kiran Pokharel, porte-parole de la présidence, le Parlement a été dissous sur recommandation de la nouvelle première ministre et la date des élections législatives fixée au 5 mars 2026. Sushila Karki était régulièrement citée comme candidate à la succession de « KP » Sharma Oli, démissionnaire après la contestation massive de la jeunesse népalaise et les émeutes les plus meurtrières du pays depuis l’abolition de la monarchie en 2008. Les manifestations et la pression de la jeunesse Les troubles ont éclaté lundi, lorsque la police a ouvert le feu sur des manifestants dénonçant la corruption des élites et le blocage des réseaux sociaux, entraînant la mort de 21 manifestants et trois policiers, selon un porte-parole de la police, Binod Ghimire. Le mouvement de contestation, largement conduit par la « Génération Z », s’est rapidement amplifié, avec des dizaines de milliers de jeunes investissant les rues de Katmandou, incendiant le Parlement, la résidence du premier ministre et d’autres symboles du pouvoir. Le chef du gouvernement, âgé de 73 ans et dirigeant le Parti communiste (maoïste) népalais, avait tenté de reprendre le contrôle en rétablissant Facebook, YouTube et X, et en promettant une enquête indépendante sur les violences policières, mais ces mesures sont restées insuffisantes face à la colère populaire. Une crise meurtrière au sein de la capitale Au total, les violences ont fait au moins 51 morts et des centaines de blessés. L’armée a été déployée pour reprendre le contrôle de la capitale, patrouillant dans Katmandou avec chars et véhicules blindés. Les habitants ont été autorisés à sortir quelques heures pour se ravitailler, alors que le nettoyage et la sécurisation de la ville se poursuivaient. Par ailleurs, la police continue de traquer les 13 500 détenus ayant profité des troubles pour s’évader, dont seulement un millier a été rattrapé à ce jour, certains étant même passés en Inde voisine. Le président Ram Chandra Paudel a assuré vouloir trouver « aussi vite que possible » une issue à la crise et favoriser une transition politique apaisée. Les discussions avec les représentants de la « Génération Z » visent une réforme profonde et une rupture avec les pratiques des gouvernements précédents, largement critiqués pour la corruption et le manque d’opportunités pour la jeunesse.
À 73 ans, Sushila Karki, ex-plus haute magistrate du pays, a prêté serment en présence du président Ram Chandra Paudel. « Félicitations ! Je vous souhaite le succès, ainsi qu’au pays », lui a déclaré le chef de l’État devant les caméras de la télévision nationale. Selon Kiran Pokharel, porte-parole de la présidence, le Parlement a été dissous sur recommandation de la nouvelle première ministre et la date des élections législatives fixée au 5 mars 2026. Sushila Karki était régulièrement citée comme candidate à la succession de « KP » Sharma Oli, démissionnaire après la contestation massive de la jeunesse népalaise et les émeutes les plus meurtrières du pays depuis l’abolition de la monarchie en 2008. Les manifestations et la pression de la jeunesse Les troubles ont éclaté lundi, lorsque la police a ouvert le feu sur des manifestants dénonçant la corruption des élites et le blocage des réseaux sociaux, entraînant la mort de 21 manifestants et trois policiers, selon un porte-parole de la police, Binod Ghimire. Le mouvement de contestation, largement conduit par la « Génération Z », s’est rapidement amplifié, avec des dizaines de milliers de jeunes investissant les rues de Katmandou, incendiant le Parlement, la résidence du premier ministre et d’autres symboles du pouvoir. Le chef du gouvernement, âgé de 73 ans et dirigeant le Parti communiste (maoïste) népalais, avait tenté de reprendre le contrôle en rétablissant Facebook, YouTube et X, et en promettant une enquête indépendante sur les violences policières, mais ces mesures sont restées insuffisantes face à la colère populaire. Une crise meurtrière au sein de la capitale Au total, les violences ont fait au moins 51 morts et des centaines de blessés. L’armée a été déployée pour reprendre le contrôle de la capitale, patrouillant dans Katmandou avec chars et véhicules blindés. Les habitants ont été autorisés à sortir quelques heures pour se ravitailler, alors que le nettoyage et la sécurisation de la ville se poursuivaient. Par ailleurs, la police continue de traquer les 13 500 détenus ayant profité des troubles pour s’évader, dont seulement un millier a été rattrapé à ce jour, certains étant même passés en Inde voisine. Le président Ram Chandra Paudel a assuré vouloir trouver « aussi vite que possible » une issue à la crise et favoriser une transition politique apaisée. Les discussions avec les représentants de la « Génération Z » visent une réforme profonde et une rupture avec les pratiques des gouvernements précédents, largement critiqués pour la corruption et le manque d’opportunités pour la jeunesse.