Le parquet de Paris a annoncé vendredi l’ouverture de deux enquêtes distinctes. Elles concernent des messages publiés en ligne et visant la magistrate qui présidait le tribunal correctionnel lors du procès de Nicolas Sarkozy. Des menaces signalées par l’Union syndicale des magistrats Quelques heures plus tôt, l’Union syndicale des magistrats (USM) avait indiqué avoir saisi la justice. Selon Aurélien Martini, secrétaire général adjoint du syndicat, la présidente du tribunal a reçu des menaces de mort et d’agression violente diffusées sur les réseaux sociaux. Sa photographie a même été publiée. « On est attentifs et inquiets », a-t-il confié. Le parquet a rappelé que les menaces de mort contre des magistrats ou toute autre personne dépositaire de l’autorité publique peuvent entraîner jusqu’à cinq ans d’emprisonnement. Le cyberharcèlement, défini comme la répétition de propos ou comportements portant atteinte aux conditions de vie d’une personne, est puni de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende. La divulgation d’informations permettant d’identifier un magistrat, quand elle l’expose à un risque, constitue également une infraction passible de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Dans son communiqué, le parquet insiste sur le fait que « le débat judiciaire doit rester encadré par la procédure pénale ». L’appel est la voie prévue pour contester une décision. La liberté d’expression, y compris sur les réseaux sociaux, trouve sa limite lorsqu’elle met en danger des personnes. Menaces contre la magistrate ayant condamné Nicolas Sarkozy Jeudi, Nicolas Sarkozy a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à cinq ans de prison avec une incarcération prochaine. Il était jugé pour avoir laissé ses proches solliciter des financements auprès du régime libyen de Mouammar Kadhafi lors de sa campagne présidentielle de 2007. L’ancien chef de l’État a dénoncé une peine « dictée par la haine ». Cette décision a suscité de vives réactions dans la classe politique. Le Syndicat de la magistrature (SM) a condamné des propos qualifiant la condamnation d’« acharnement » ou de « vengeance ». Ces menaces ne sont pas isolées. En mars, après la condamnation de Marine Le Pen à quatre ans d’emprisonnement (dont deux sous bracelet électronique), à 100 000 euros d’amende et à cinq ans d’inéligibilité immédiate, plusieurs magistrats avaient été visés. La présidente de la chambre concernée avait alors été placée sous protection policière. D’autres procédures de ce type ont été ouvertes plus tôt dans l’année, certaines confiées au parquet de Bobigny. En avril, un internaute de 76 ans a été condamné à huit mois de prison avec sursis pour avoir appelé au meurtre d’une magistrate sur internet.
Le parquet de Paris a annoncé vendredi l’ouverture de deux enquêtes distinctes. Elles concernent des messages publiés en ligne et visant la magistrate qui présidait le tribunal correctionnel lors du procès de Nicolas Sarkozy. Des menaces signalées par l’Union syndicale des magistrats Quelques heures plus tôt, l’Union syndicale des magistrats (USM) avait indiqué avoir saisi la justice. Selon Aurélien Martini, secrétaire général adjoint du syndicat, la présidente du tribunal a reçu des menaces de mort et d’agression violente diffusées sur les réseaux sociaux. Sa photographie a même été publiée. « On est attentifs et inquiets », a-t-il confié. Le parquet a rappelé que les menaces de mort contre des magistrats ou toute autre personne dépositaire de l’autorité publique peuvent entraîner jusqu’à cinq ans d’emprisonnement. Le cyberharcèlement, défini comme la répétition de propos ou comportements portant atteinte aux conditions de vie d’une personne, est puni de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende. La divulgation d’informations permettant d’identifier un magistrat, quand elle l’expose à un risque, constitue également une infraction passible de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Dans son communiqué, le parquet insiste sur le fait que « le débat judiciaire doit rester encadré par la procédure pénale ». L’appel est la voie prévue pour contester une décision. La liberté d’expression, y compris sur les réseaux sociaux, trouve sa limite lorsqu’elle met en danger des personnes. Menaces contre la magistrate ayant condamné Nicolas Sarkozy Jeudi, Nicolas Sarkozy a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à cinq ans de prison avec une incarcération prochaine. Il était jugé pour avoir laissé ses proches solliciter des financements auprès du régime libyen de Mouammar Kadhafi lors de sa campagne présidentielle de 2007. L’ancien chef de l’État a dénoncé une peine « dictée par la haine ». Cette décision a suscité de vives réactions dans la classe politique. Le Syndicat de la magistrature (SM) a condamné des propos qualifiant la condamnation d’« acharnement » ou de « vengeance ». Ces menaces ne sont pas isolées. En mars, après la condamnation de Marine Le Pen à quatre ans d’emprisonnement (dont deux sous bracelet électronique), à 100 000 euros d’amende et à cinq ans d’inéligibilité immédiate, plusieurs magistrats avaient été visés. La présidente de la chambre concernée avait alors été placée sous protection policière. D’autres procédures de ce type ont été ouvertes plus tôt dans l’année, certaines confiées au parquet de Bobigny. En avril, un internaute de 76 ans a été condamné à huit mois de prison avec sursis pour avoir appelé au meurtre d’une magistrate sur internet.
Le parquet de Paris a annoncé vendredi l’ouverture de deux enquêtes distinctes. Elles concernent des messages publiés en ligne et visant la magistrate qui présidait le tribunal correctionnel lors du procès de Nicolas Sarkozy. Des menaces signalées par l’Union syndicale des magistrats Quelques heures plus tôt, l’Union syndicale des magistrats (USM) avait indiqué avoir saisi la justice. Selon Aurélien Martini, secrétaire général adjoint du syndicat, la présidente du tribunal a reçu des menaces de mort et d’agression violente diffusées sur les réseaux sociaux. Sa photographie a même été publiée. « On est attentifs et inquiets », a-t-il confié. Le parquet a rappelé que les menaces de mort contre des magistrats ou toute autre personne dépositaire de l’autorité publique peuvent entraîner jusqu’à cinq ans d’emprisonnement. Le cyberharcèlement, défini comme la répétition de propos ou comportements portant atteinte aux conditions de vie d’une personne, est puni de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende. La divulgation d’informations permettant d’identifier un magistrat, quand elle l’expose à un risque, constitue également une infraction passible de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Dans son communiqué, le parquet insiste sur le fait que « le débat judiciaire doit rester encadré par la procédure pénale ». L’appel est la voie prévue pour contester une décision. La liberté d’expression, y compris sur les réseaux sociaux, trouve sa limite lorsqu’elle met en danger des personnes. Menaces contre la magistrate ayant condamné Nicolas Sarkozy Jeudi, Nicolas Sarkozy a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à cinq ans de prison avec une incarcération prochaine. Il était jugé pour avoir laissé ses proches solliciter des financements auprès du régime libyen de Mouammar Kadhafi lors de sa campagne présidentielle de 2007. L’ancien chef de l’État a dénoncé une peine « dictée par la haine ». Cette décision a suscité de vives réactions dans la classe politique. Le Syndicat de la magistrature (SM) a condamné des propos qualifiant la condamnation d’« acharnement » ou de « vengeance ». Ces menaces ne sont pas isolées. En mars, après la condamnation de Marine Le Pen à quatre ans d’emprisonnement (dont deux sous bracelet électronique), à 100 000 euros d’amende et à cinq ans d’inéligibilité immédiate, plusieurs magistrats avaient été visés. La présidente de la chambre concernée avait alors été placée sous protection policière. D’autres procédures de ce type ont été ouvertes plus tôt dans l’année, certaines confiées au parquet de Bobigny. En avril, un internaute de 76 ans a été condamné à huit mois de prison avec sursis pour avoir appelé au meurtre d’une magistrate sur internet.