Dès la mi-journée, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées aux abords du Parlement, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Je m’oppose au génocide. Je soutiens Palestine Action ». Ce groupe a été classé « terroriste » par le gouvernement travailliste après des actions de vandalisme, notamment contre une base aérienne. La Metropolitan Police a confirmé dans la soirée avoir procédé à 425 arrestations. Pour encadrer l’ensemble des manifestations de soutien au peuple palestinien prévues ce jour-là dans la capitale, plus de 2.500 policiers avaient été déployés. La marche principale, qui a rassemblé plus de 20.000 participants selon la police, s’est déroulée sans incident majeur. Mais le rassemblement organisé en parallèle par le collectif Defend Our Juries, qui entendait dénoncer l’interdiction de Palestine Action et la « complicité britannique » avec Israël, a été marqué par des tensions. Sur place, des manifestants ont tenté d’empêcher certaines interpellations, provoquant des confrontations avec les forces de l’ordre. Une interdiction très contestée Depuis son interdiction en juillet, Palestine Action suscite un vif débat. L’ONU, plusieurs ONG de défense des droits humains ainsi que des personnalités du monde la culture comme le réalisateur Ken Loach ou l’écrivaine Sally Rooney jugent la mesure « disproportionnée ». Certains manifestants arrêtés samedi ont exprimé leur incompréhension. « Notre gouvernement a décidé d’interdire une organisation. C’est totalement déplacé », a affirmé Nigel, 62 ans, dirigeant d’entreprise, avant d’être interpellé. Une autre participante, Polly Smith, 74 ans, a déclaré : « Nous ne sommes pas des terroristes. L’interdiction doit être annulée. » Un recours devant la justice Les autorités rappellent que plus de 800 personnes ont déjà été arrêtées depuis l’été, dont 138 inculpées pour soutien ou incitation au soutien d’une organisation. La plupart encourent jusqu’à six mois de prison, quant à eux, les organisateurs de rassemblements risquent des peines allant jusqu’à 14 ans. Parallèlement, la cofondatrice de Palestine Action, Huda Ammori, a obtenu le droit de contester l’interdiction du mouvement devant la justice. L’audience est prévue en novembre.
Dès la mi-journée, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées aux abords du Parlement, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Je m’oppose au génocide. Je soutiens Palestine Action ». Ce groupe a été classé « terroriste » par le gouvernement travailliste après des actions de vandalisme, notamment contre une base aérienne. La Metropolitan Police a confirmé dans la soirée avoir procédé à 425 arrestations. Pour encadrer l’ensemble des manifestations de soutien au peuple palestinien prévues ce jour-là dans la capitale, plus de 2.500 policiers avaient été déployés. La marche principale, qui a rassemblé plus de 20.000 participants selon la police, s’est déroulée sans incident majeur. Mais le rassemblement organisé en parallèle par le collectif Defend Our Juries, qui entendait dénoncer l’interdiction de Palestine Action et la « complicité britannique » avec Israël, a été marqué par des tensions. Sur place, des manifestants ont tenté d’empêcher certaines interpellations, provoquant des confrontations avec les forces de l’ordre. Une interdiction très contestée Depuis son interdiction en juillet, Palestine Action suscite un vif débat. L’ONU, plusieurs ONG de défense des droits humains ainsi que des personnalités du monde la culture comme le réalisateur Ken Loach ou l’écrivaine Sally Rooney jugent la mesure « disproportionnée ». Certains manifestants arrêtés samedi ont exprimé leur incompréhension. « Notre gouvernement a décidé d’interdire une organisation. C’est totalement déplacé », a affirmé Nigel, 62 ans, dirigeant d’entreprise, avant d’être interpellé. Une autre participante, Polly Smith, 74 ans, a déclaré : « Nous ne sommes pas des terroristes. L’interdiction doit être annulée. » Un recours devant la justice Les autorités rappellent que plus de 800 personnes ont déjà été arrêtées depuis l’été, dont 138 inculpées pour soutien ou incitation au soutien d’une organisation. La plupart encourent jusqu’à six mois de prison, quant à eux, les organisateurs de rassemblements risquent des peines allant jusqu’à 14 ans. Parallèlement, la cofondatrice de Palestine Action, Huda Ammori, a obtenu le droit de contester l’interdiction du mouvement devant la justice. L’audience est prévue en novembre.
Dès la mi-journée, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées aux abords du Parlement, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Je m’oppose au génocide. Je soutiens Palestine Action ». Ce groupe a été classé « terroriste » par le gouvernement travailliste après des actions de vandalisme, notamment contre une base aérienne. La Metropolitan Police a confirmé dans la soirée avoir procédé à 425 arrestations. Pour encadrer l’ensemble des manifestations de soutien au peuple palestinien prévues ce jour-là dans la capitale, plus de 2.500 policiers avaient été déployés. La marche principale, qui a rassemblé plus de 20.000 participants selon la police, s’est déroulée sans incident majeur. Mais le rassemblement organisé en parallèle par le collectif Defend Our Juries, qui entendait dénoncer l’interdiction de Palestine Action et la « complicité britannique » avec Israël, a été marqué par des tensions. Sur place, des manifestants ont tenté d’empêcher certaines interpellations, provoquant des confrontations avec les forces de l’ordre. Une interdiction très contestée Depuis son interdiction en juillet, Palestine Action suscite un vif débat. L’ONU, plusieurs ONG de défense des droits humains ainsi que des personnalités du monde la culture comme le réalisateur Ken Loach ou l’écrivaine Sally Rooney jugent la mesure « disproportionnée ». Certains manifestants arrêtés samedi ont exprimé leur incompréhension. « Notre gouvernement a décidé d’interdire une organisation. C’est totalement déplacé », a affirmé Nigel, 62 ans, dirigeant d’entreprise, avant d’être interpellé. Une autre participante, Polly Smith, 74 ans, a déclaré : « Nous ne sommes pas des terroristes. L’interdiction doit être annulée. » Un recours devant la justice Les autorités rappellent que plus de 800 personnes ont déjà été arrêtées depuis l’été, dont 138 inculpées pour soutien ou incitation au soutien d’une organisation. La plupart encourent jusqu’à six mois de prison, quant à eux, les organisateurs de rassemblements risquent des peines allant jusqu’à 14 ans. Parallèlement, la cofondatrice de Palestine Action, Huda Ammori, a obtenu le droit de contester l’interdiction du mouvement devant la justice. L’audience est prévue en novembre.