Depuis Londres, le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré dans une vidéo diffusée en ligne : « Le Royaume-Uni reconnaît officiellement l’État de Palestine ». Selon lui, cette décision vise à relancer l’espoir d’une paix fondée sur la solution à deux États. À Ottawa, Mark Carney, chef du gouvernement canadien, a inscrit ce geste « dans un effort international concerté » pour maintenir ouverte la perspective d’un règlement politique durable. Quant au Premier ministre australien Anthony Albanese, il a rappelé les « aspirations légitimes » et anciennes du peuple palestinien à disposer de son propre État. Israël mène depuis plusieurs semaines une intensification de ses opérations terrestres et aériennes dans la bande de Gaza Un nombre grandissant de pays, longtemps proches d’Israël, ont franchi ce pas symbolique ces derniers mois. Aujourd’hui, les trois quarts environ des 193 Etats membres de l’ONU reconnaissent l’Etat palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988.Cette reconnaissance d'un État palestinien intervient alors qu’Israël mène depuis plusieurs semaines une intensification de ses opérations terrestres et aériennes dans la bande de Gaza, en riposte à l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023. Celle-ci avait causé la mort de 1 219 personnes en Israël, pour la plupart des civils. Les représailles ont provoqué, selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas, la mort de plus de 65 000 Palestiniens, majoritairement civils également. Dans ce climat de guerre, l’initiative britannique, canadienne et australienne prend une dimension symbolique forte, en rupture avec leur ligne diplomatique traditionnelle. À Jérusalem, Benjamin Netanyahu, qui est visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour « crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza depuis novembre 2024 » a rejeté cette reconnaissance, dénonçant un « danger » pour la sécurité de son pays. Il a promis de s’opposer « à l’ONU et sur tous les autres terrains » à toute tentative de création d’un État palestinien, qu’il considère comme une « récompense absurde ». Son ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a même appelé à une annexion immédiate de la Cisjordanie, accentuant encore la tension politique autour de cette décision internationale. Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a salué un pas en direction d’une paix « durable ». À Londres, le chef de la mission palestinienne Husam Zomlot a parlé d’un moment « historique » qui vient « corriger une injustice ». D’autres pays européens, comme le Portugal, devraient suivre dans les prochains jours, renforçant la dynamique enclenchée. Ces décisions accentuent les divergences avec Washington, resté fidèle à sa ligne de soutien aux actes d'Israël. Les États-Unis ont critiqué l’initiative menée par la France et l’Arabie saoudite en faveur de la solution à deux États. Lors d’une conférence de presse conjointe avec Keir Starmer, l’ancien président américain Donald Trump, en visite d’État à Londres, a réaffirmé son opposition à la reconnaissance de la Palestine. Vers une nouvelle étape aux Nations unies À ce jour, près de trois quarts des 193 États membres de l’ONU reconnaissent l’État palestinien, proclamé en 1988. Avec le ralliement du Royaume-Uni, de l’Australie et du Canada, cette dynamique devrait s’amplifier. Un sommet international coprésidé par la France et l’Arabie saoudite, prévu lundi, doit rassembler plusieurs pays autour de la question. À la veille de l’Assemblée générale de l’ONU, ce calendrier place la reconnaissance palestinienne au cœur de l’agenda diplomatique mondial. Le recteur de la grande mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, salue la reconnaissance de l'Etat de Palestine voulue par Emmanuel Macron. Il estime que cette décision attendue demain "honore la tradition universaliste" de la France. Il juge "impératif" que la "spirale de souffrances" à Gaza "prenne fin et que le droit humanitaire soit enfin respecté". "Dans le même esprit, la libération de tous les otages demeure une exigence morale et universelle, condition indispensable à une paix véritable", ajoute-t-il dans un communiqué diffusé sur la plate-forme sociale X.
Depuis Londres, le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré dans une vidéo diffusée en ligne : « Le Royaume-Uni reconnaît officiellement l’État de Palestine ». Selon lui, cette décision vise à relancer l’espoir d’une paix fondée sur la solution à deux États. À Ottawa, Mark Carney, chef du gouvernement canadien, a inscrit ce geste « dans un effort international concerté » pour maintenir ouverte la perspective d’un règlement politique durable. Quant au Premier ministre australien Anthony Albanese, il a rappelé les « aspirations légitimes » et anciennes du peuple palestinien à disposer de son propre État. Israël mène depuis plusieurs semaines une intensification de ses opérations terrestres et aériennes dans la bande de Gaza Un nombre grandissant de pays, longtemps proches d’Israël, ont franchi ce pas symbolique ces derniers mois. Aujourd’hui, les trois quarts environ des 193 Etats membres de l’ONU reconnaissent l’Etat palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988.Cette reconnaissance d'un État palestinien intervient alors qu’Israël mène depuis plusieurs semaines une intensification de ses opérations terrestres et aériennes dans la bande de Gaza, en riposte à l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023. Celle-ci avait causé la mort de 1 219 personnes en Israël, pour la plupart des civils. Les représailles ont provoqué, selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas, la mort de plus de 65 000 Palestiniens, majoritairement civils également. Dans ce climat de guerre, l’initiative britannique, canadienne et australienne prend une dimension symbolique forte, en rupture avec leur ligne diplomatique traditionnelle. À Jérusalem, Benjamin Netanyahu, qui est visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour « crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza depuis novembre 2024 » a rejeté cette reconnaissance, dénonçant un « danger » pour la sécurité de son pays. Il a promis de s’opposer « à l’ONU et sur tous les autres terrains » à toute tentative de création d’un État palestinien, qu’il considère comme une « récompense absurde ». Son ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a même appelé à une annexion immédiate de la Cisjordanie, accentuant encore la tension politique autour de cette décision internationale. Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a salué un pas en direction d’une paix « durable ». À Londres, le chef de la mission palestinienne Husam Zomlot a parlé d’un moment « historique » qui vient « corriger une injustice ». D’autres pays européens, comme le Portugal, devraient suivre dans les prochains jours, renforçant la dynamique enclenchée. Ces décisions accentuent les divergences avec Washington, resté fidèle à sa ligne de soutien aux actes d'Israël. Les États-Unis ont critiqué l’initiative menée par la France et l’Arabie saoudite en faveur de la solution à deux États. Lors d’une conférence de presse conjointe avec Keir Starmer, l’ancien président américain Donald Trump, en visite d’État à Londres, a réaffirmé son opposition à la reconnaissance de la Palestine. Vers une nouvelle étape aux Nations unies À ce jour, près de trois quarts des 193 États membres de l’ONU reconnaissent l’État palestinien, proclamé en 1988. Avec le ralliement du Royaume-Uni, de l’Australie et du Canada, cette dynamique devrait s’amplifier. Un sommet international coprésidé par la France et l’Arabie saoudite, prévu lundi, doit rassembler plusieurs pays autour de la question. À la veille de l’Assemblée générale de l’ONU, ce calendrier place la reconnaissance palestinienne au cœur de l’agenda diplomatique mondial. Le recteur de la grande mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, salue la reconnaissance de l'Etat de Palestine voulue par Emmanuel Macron. Il estime que cette décision attendue demain "honore la tradition universaliste" de la France. Il juge "impératif" que la "spirale de souffrances" à Gaza "prenne fin et que le droit humanitaire soit enfin respecté". "Dans le même esprit, la libération de tous les otages demeure une exigence morale et universelle, condition indispensable à une paix véritable", ajoute-t-il dans un communiqué diffusé sur la plate-forme sociale X.
Depuis Londres, le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré dans une vidéo diffusée en ligne : « Le Royaume-Uni reconnaît officiellement l’État de Palestine ». Selon lui, cette décision vise à relancer l’espoir d’une paix fondée sur la solution à deux États. À Ottawa, Mark Carney, chef du gouvernement canadien, a inscrit ce geste « dans un effort international concerté » pour maintenir ouverte la perspective d’un règlement politique durable. Quant au Premier ministre australien Anthony Albanese, il a rappelé les « aspirations légitimes » et anciennes du peuple palestinien à disposer de son propre État. Israël mène depuis plusieurs semaines une intensification de ses opérations terrestres et aériennes dans la bande de Gaza Un nombre grandissant de pays, longtemps proches d’Israël, ont franchi ce pas symbolique ces derniers mois. Aujourd’hui, les trois quarts environ des 193 Etats membres de l’ONU reconnaissent l’Etat palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988.Cette reconnaissance d'un État palestinien intervient alors qu’Israël mène depuis plusieurs semaines une intensification de ses opérations terrestres et aériennes dans la bande de Gaza, en riposte à l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023. Celle-ci avait causé la mort de 1 219 personnes en Israël, pour la plupart des civils. Les représailles ont provoqué, selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas, la mort de plus de 65 000 Palestiniens, majoritairement civils également. Dans ce climat de guerre, l’initiative britannique, canadienne et australienne prend une dimension symbolique forte, en rupture avec leur ligne diplomatique traditionnelle. À Jérusalem, Benjamin Netanyahu, qui est visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour « crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza depuis novembre 2024 » a rejeté cette reconnaissance, dénonçant un « danger » pour la sécurité de son pays. Il a promis de s’opposer « à l’ONU et sur tous les autres terrains » à toute tentative de création d’un État palestinien, qu’il considère comme une « récompense absurde ». Son ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a même appelé à une annexion immédiate de la Cisjordanie, accentuant encore la tension politique autour de cette décision internationale. Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a salué un pas en direction d’une paix « durable ». À Londres, le chef de la mission palestinienne Husam Zomlot a parlé d’un moment « historique » qui vient « corriger une injustice ». D’autres pays européens, comme le Portugal, devraient suivre dans les prochains jours, renforçant la dynamique enclenchée. Ces décisions accentuent les divergences avec Washington, resté fidèle à sa ligne de soutien aux actes d'Israël. Les États-Unis ont critiqué l’initiative menée par la France et l’Arabie saoudite en faveur de la solution à deux États. Lors d’une conférence de presse conjointe avec Keir Starmer, l’ancien président américain Donald Trump, en visite d’État à Londres, a réaffirmé son opposition à la reconnaissance de la Palestine. Vers une nouvelle étape aux Nations unies À ce jour, près de trois quarts des 193 États membres de l’ONU reconnaissent l’État palestinien, proclamé en 1988. Avec le ralliement du Royaume-Uni, de l’Australie et du Canada, cette dynamique devrait s’amplifier. Un sommet international coprésidé par la France et l’Arabie saoudite, prévu lundi, doit rassembler plusieurs pays autour de la question. À la veille de l’Assemblée générale de l’ONU, ce calendrier place la reconnaissance palestinienne au cœur de l’agenda diplomatique mondial. Le recteur de la grande mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, salue la reconnaissance de l'Etat de Palestine voulue par Emmanuel Macron. Il estime que cette décision attendue demain "honore la tradition universaliste" de la France. Il juge "impératif" que la "spirale de souffrances" à Gaza "prenne fin et que le droit humanitaire soit enfin respecté". "Dans le même esprit, la libération de tous les otages demeure une exigence morale et universelle, condition indispensable à une paix véritable", ajoute-t-il dans un communiqué diffusé sur la plate-forme sociale X.