La Commission européenne a tranché. Google devra payer près de trois milliards d’euros pour pratiques anticoncurrentielles liées à ses services publicitaires, dits « Adtech ». Selon l’exécutif européen, le groupe aurait favorisé ses propres solutions au détriment des acteurs concurrents, ce qui constitue une atteinte aux règles de concurrence. Les menaces américaines en arrière-plan Quelques jours avant cette sanction, Donald Trump avait mis en garde contre toute régulation jugée hostile aux entreprises technologiques américaines. Le 26 août, l’ancien président avait menacé d’imposer de nouveaux droits de douane et des restrictions à l’exportation aux pays ou organisations ciblant les géants de la tech. Même sans mentionner directement l’Union européenne, ses propos visaient un acteur qui dispose du dispositif juridique le plus avancé au monde pour encadrer les pratiques numériques. Bruxelles a répliqué en affirmant son « droit souverain » à réguler ce secteur, malgré le risque de représailles commerciales. Google parle d’une amende « injustifiée » Dans un communiqué transmis à la presse, Lee-Anne Mulholland, vice-présidente chargée des affaires réglementaires, a estimé que la sanction imposée était « injustifiée ». Selon elle, la décision de la Commission « affectera des milliers d’entreprises européennes, qui auront plus de mal à générer des revenus ». Le groupe a confirmé son intention de faire appel devant la justice européenne, ce qui ouvre la voie à une longue bataille judiciaire. Bruxelles n’a pour l’instant pas exigé le démantèlement de certaines activités publicitaires du géant américain, mais cette option reste envisagée en cas de récidive. Une série de revers pour le géant de la tech Cette amende record s’ajoute à une semaine difficile pour Google, où plusieurs sanctions lui ont été infligées sur différents continents. Aux États-Unis, un jury fédéral de San Francisco a condamné l’entreprise mercredi à verser 425,7 millions de dollars à environ 100 millions d’utilisateurs pour atteinte à la vie privée. En France, jeudi, la Cnil a infligé une amende de 325 millions d’euros pour des manquements liés aux publicités et à la gestion des cookies. Le bras de fer ne fait que commencer, puisque l’appel de Google pourrait prolonger l’affaire sur plusieurs années. Déchiffreur
La Commission européenne a tranché. Google devra payer près de trois milliards d’euros pour pratiques anticoncurrentielles liées à ses services publicitaires, dits « Adtech ». Selon l’exécutif européen, le groupe aurait favorisé ses propres solutions au détriment des acteurs concurrents, ce qui constitue une atteinte aux règles de concurrence. Les menaces américaines en arrière-plan Quelques jours avant cette sanction, Donald Trump avait mis en garde contre toute régulation jugée hostile aux entreprises technologiques américaines. Le 26 août, l’ancien président avait menacé d’imposer de nouveaux droits de douane et des restrictions à l’exportation aux pays ou organisations ciblant les géants de la tech. Même sans mentionner directement l’Union européenne, ses propos visaient un acteur qui dispose du dispositif juridique le plus avancé au monde pour encadrer les pratiques numériques. Bruxelles a répliqué en affirmant son « droit souverain » à réguler ce secteur, malgré le risque de représailles commerciales. Google parle d’une amende « injustifiée » Dans un communiqué transmis à la presse, Lee-Anne Mulholland, vice-présidente chargée des affaires réglementaires, a estimé que la sanction imposée était « injustifiée ». Selon elle, la décision de la Commission « affectera des milliers d’entreprises européennes, qui auront plus de mal à générer des revenus ». Le groupe a confirmé son intention de faire appel devant la justice européenne, ce qui ouvre la voie à une longue bataille judiciaire. Bruxelles n’a pour l’instant pas exigé le démantèlement de certaines activités publicitaires du géant américain, mais cette option reste envisagée en cas de récidive. Une série de revers pour le géant de la tech Cette amende record s’ajoute à une semaine difficile pour Google, où plusieurs sanctions lui ont été infligées sur différents continents. Aux États-Unis, un jury fédéral de San Francisco a condamné l’entreprise mercredi à verser 425,7 millions de dollars à environ 100 millions d’utilisateurs pour atteinte à la vie privée. En France, jeudi, la Cnil a infligé une amende de 325 millions d’euros pour des manquements liés aux publicités et à la gestion des cookies. Le bras de fer ne fait que commencer, puisque l’appel de Google pourrait prolonger l’affaire sur plusieurs années. Déchiffreur
La Commission européenne a tranché. Google devra payer près de trois milliards d’euros pour pratiques anticoncurrentielles liées à ses services publicitaires, dits « Adtech ». Selon l’exécutif européen, le groupe aurait favorisé ses propres solutions au détriment des acteurs concurrents, ce qui constitue une atteinte aux règles de concurrence. Les menaces américaines en arrière-plan Quelques jours avant cette sanction, Donald Trump avait mis en garde contre toute régulation jugée hostile aux entreprises technologiques américaines. Le 26 août, l’ancien président avait menacé d’imposer de nouveaux droits de douane et des restrictions à l’exportation aux pays ou organisations ciblant les géants de la tech. Même sans mentionner directement l’Union européenne, ses propos visaient un acteur qui dispose du dispositif juridique le plus avancé au monde pour encadrer les pratiques numériques. Bruxelles a répliqué en affirmant son « droit souverain » à réguler ce secteur, malgré le risque de représailles commerciales. Google parle d’une amende « injustifiée » Dans un communiqué transmis à la presse, Lee-Anne Mulholland, vice-présidente chargée des affaires réglementaires, a estimé que la sanction imposée était « injustifiée ». Selon elle, la décision de la Commission « affectera des milliers d’entreprises européennes, qui auront plus de mal à générer des revenus ». Le groupe a confirmé son intention de faire appel devant la justice européenne, ce qui ouvre la voie à une longue bataille judiciaire. Bruxelles n’a pour l’instant pas exigé le démantèlement de certaines activités publicitaires du géant américain, mais cette option reste envisagée en cas de récidive. Une série de revers pour le géant de la tech Cette amende record s’ajoute à une semaine difficile pour Google, où plusieurs sanctions lui ont été infligées sur différents continents. Aux États-Unis, un jury fédéral de San Francisco a condamné l’entreprise mercredi à verser 425,7 millions de dollars à environ 100 millions d’utilisateurs pour atteinte à la vie privée. En France, jeudi, la Cnil a infligé une amende de 325 millions d’euros pour des manquements liés aux publicités et à la gestion des cookies. Le bras de fer ne fait que commencer, puisque l’appel de Google pourrait prolonger l’affaire sur plusieurs années. Déchiffreur