Une procédure fondée sur l’entrave à la liberté d’informer Le SNJ et la FIJ ont annoncé mardi 2 décembre avoir déposé une plainte à Paris. Le texte, long d’une centaine de pages, dénonce des mesures qui, d’après eux, ont empêché des journalistes français d’accéder librement à Gaza depuis le 7 octobre 2023. Les deux organisations indiquent que cette plainte est la première visant à faire reconnaître l’entrave au journalisme dans un contexte international où les restrictions aux médias et journalistes se sont renforcées. Elles demandent au parquet de se prononcer sur cette qualification. Plus de 210 journalistes tués depuis le début des opérations militaires Les plaignants estiment que certains actes pourraient relever de crimes de guerre. Cette possibilité existe car les faits rapportés touchent des ressortissants français, ce qui autorise le parquet national antiterroriste à enquêter. Les avocates à l’origine de la plainte, Me Louise El Yafi et Me Inès Davau, expliquent que les reporters auraient subi des limitations concertées, parfois accompagnées de violences, dans les Territoires palestiniens. Elles décrivent aussi une insécurité qui ne cesse de croitre en Cisjordanie, en totale contradiction avec le droit international humanitaire. Un journaliste français, qui travaille pour plusieurs rédactions francophones, a lui aussi déposé plainte. Il affirme avoir été agressé par des colons alors qu’il effectuait un reportage dans les territoires occupés. Il a choisi de garder l’anonymat, mais son récit vient appuyer les accusations d’obstacles et d’attaques contre la presse. Selon un décompte de Reporters sans frontières, plus de 210 journalistes ont été tués depuis le début des opérations militaires menées par Israël à Gaza. La plupart étaient palestiniens, mais cette statistique témoigne d’un risque extrêmement élevé pour les professionnels présents sur le terrain.Par ailleurs, Israël n’autorise l’accès à Gaza qu’à quelques reporters étrangers ou influenceurs rémunérés, uniquement dans le cadre de déplacements encadrés par l’armée. Une série de plaintes en France liée au conflit D’autres procédures ont été ouvertes en France en lien avec la guerre. Certaines visent des soldats franco-israéliens appartenant à une unité d’élite de l’armée israélienne. D’autres concernent l’entreprise française Eurolinks ou encore des Franco-Israéliens soupçonnés de complicité dans le crime de colonisation. Enfin, après la mort de deux enfants français dans un bombardement à Gaza en octobre 2023, le parquet national antiterroriste a demandé l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre confiée à un juge d’instruction.
Une procédure fondée sur l’entrave à la liberté d’informer Le SNJ et la FIJ ont annoncé mardi 2 décembre avoir déposé une plainte à Paris. Le texte, long d’une centaine de pages, dénonce des mesures qui, d’après eux, ont empêché des journalistes français d’accéder librement à Gaza depuis le 7 octobre 2023. Les deux organisations indiquent que cette plainte est la première visant à faire reconnaître l’entrave au journalisme dans un contexte international où les restrictions aux médias et journalistes se sont renforcées. Elles demandent au parquet de se prononcer sur cette qualification. Plus de 210 journalistes tués depuis le début des opérations militaires Les plaignants estiment que certains actes pourraient relever de crimes de guerre. Cette possibilité existe car les faits rapportés touchent des ressortissants français, ce qui autorise le parquet national antiterroriste à enquêter. Les avocates à l’origine de la plainte, Me Louise El Yafi et Me Inès Davau, expliquent que les reporters auraient subi des limitations concertées, parfois accompagnées de violences, dans les Territoires palestiniens. Elles décrivent aussi une insécurité qui ne cesse de croitre en Cisjordanie, en totale contradiction avec le droit international humanitaire. Un journaliste français, qui travaille pour plusieurs rédactions francophones, a lui aussi déposé plainte. Il affirme avoir été agressé par des colons alors qu’il effectuait un reportage dans les territoires occupés. Il a choisi de garder l’anonymat, mais son récit vient appuyer les accusations d’obstacles et d’attaques contre la presse. Selon un décompte de Reporters sans frontières, plus de 210 journalistes ont été tués depuis le début des opérations militaires menées par Israël à Gaza. La plupart étaient palestiniens, mais cette statistique témoigne d’un risque extrêmement élevé pour les professionnels présents sur le terrain.Par ailleurs, Israël n’autorise l’accès à Gaza qu’à quelques reporters étrangers ou influenceurs rémunérés, uniquement dans le cadre de déplacements encadrés par l’armée. Une série de plaintes en France liée au conflit D’autres procédures ont été ouvertes en France en lien avec la guerre. Certaines visent des soldats franco-israéliens appartenant à une unité d’élite de l’armée israélienne. D’autres concernent l’entreprise française Eurolinks ou encore des Franco-Israéliens soupçonnés de complicité dans le crime de colonisation. Enfin, après la mort de deux enfants français dans un bombardement à Gaza en octobre 2023, le parquet national antiterroriste a demandé l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre confiée à un juge d’instruction.
Une procédure fondée sur l’entrave à la liberté d’informer Le SNJ et la FIJ ont annoncé mardi 2 décembre avoir déposé une plainte à Paris. Le texte, long d’une centaine de pages, dénonce des mesures qui, d’après eux, ont empêché des journalistes français d’accéder librement à Gaza depuis le 7 octobre 2023. Les deux organisations indiquent que cette plainte est la première visant à faire reconnaître l’entrave au journalisme dans un contexte international où les restrictions aux médias et journalistes se sont renforcées. Elles demandent au parquet de se prononcer sur cette qualification. Plus de 210 journalistes tués depuis le début des opérations militaires Les plaignants estiment que certains actes pourraient relever de crimes de guerre. Cette possibilité existe car les faits rapportés touchent des ressortissants français, ce qui autorise le parquet national antiterroriste à enquêter. Les avocates à l’origine de la plainte, Me Louise El Yafi et Me Inès Davau, expliquent que les reporters auraient subi des limitations concertées, parfois accompagnées de violences, dans les Territoires palestiniens. Elles décrivent aussi une insécurité qui ne cesse de croitre en Cisjordanie, en totale contradiction avec le droit international humanitaire. Un journaliste français, qui travaille pour plusieurs rédactions francophones, a lui aussi déposé plainte. Il affirme avoir été agressé par des colons alors qu’il effectuait un reportage dans les territoires occupés. Il a choisi de garder l’anonymat, mais son récit vient appuyer les accusations d’obstacles et d’attaques contre la presse. Selon un décompte de Reporters sans frontières, plus de 210 journalistes ont été tués depuis le début des opérations militaires menées par Israël à Gaza. La plupart étaient palestiniens, mais cette statistique témoigne d’un risque extrêmement élevé pour les professionnels présents sur le terrain.Par ailleurs, Israël n’autorise l’accès à Gaza qu’à quelques reporters étrangers ou influenceurs rémunérés, uniquement dans le cadre de déplacements encadrés par l’armée. Une série de plaintes en France liée au conflit D’autres procédures ont été ouvertes en France en lien avec la guerre. Certaines visent des soldats franco-israéliens appartenant à une unité d’élite de l’armée israélienne. D’autres concernent l’entreprise française Eurolinks ou encore des Franco-Israéliens soupçonnés de complicité dans le crime de colonisation. Enfin, après la mort de deux enfants français dans un bombardement à Gaza en octobre 2023, le parquet national antiterroriste a demandé l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre confiée à un juge d’instruction.