Le 8 octobre 2024, les habitants découvrent que la vitrine de la boulangerie de l’avenue du Général-de-Gaulle affiche un simple mot : « Fermeture définitive ». Derrière ces deux mots, cinq salariés plongent dans l’incompréhension. Aucun courrier, aucun échange préalable avec la direction, aucun salaire versé à partir de ce jour-là, pas même une indemnité. L’annonce a pris de court ces employés qui travaillaient au quotidien dans un commerce bien connu des riverains. De son côté, Gaëtan Aveline, ex-gérant des boulangerie concernées, affirmait auprès du Berry Républicain « assumer » la situation. Tout en indiquant qu'il justifiait la fermeture par des difficultés économiques liées à la crise sanitaire et à la hausse des coûts de production. « On me traite d'escroc, mais je suis reparti sans rien », martelait alors le gérant, se disant victime de harcèlement sur les réseaux sociaux. Il reconnaissait également avoir agi par « petite vengeance » envers une partie de son équipe, comme le rappelle un autre média local, Le Magazine du Berry. Dix mois de procédure avant la décision La suite s’est jouée devant la justice. Après plusieurs reports d’audience, les juges prud’homaux ont finalement rendu leur décision cette semaine. Ils ont reconnu que les licenciements étaient dénués de cause réelle et sérieuse. Le jugement accorde donc près de 90 000 euros de dommages et intérêts, auxquels s’ajoutent les rappels de salaires, les congés payés et les indemnités. Le montant des compensations diffère selon l’ancienneté des salariés : 6 500 euros pour le plus récemment embauché, plus de 70 000 euros pour le salarié le plus ancien. La société exploitante avait repris la boulangerie en 2020, avant d’étendre son activité avec deux nouveaux établissements, à Sainte-Sévère dans l’Indre et à Saulzais-le-Potier dans le Cher en 2022. Moins de deux ans plus tard, ces points de vente ont fermé en même temps que le site de Saint-Amand-Montrond. Six mois après la fermeture brutale de la boulangerie « Aux bonnes saveurs d’autrefois », les locaux de l'Avenue du Général-de-Gaulle ont accueilli de nouveaux locataires
Le 8 octobre 2024, les habitants découvrent que la vitrine de la boulangerie de l’avenue du Général-de-Gaulle affiche un simple mot : « Fermeture définitive ». Derrière ces deux mots, cinq salariés plongent dans l’incompréhension. Aucun courrier, aucun échange préalable avec la direction, aucun salaire versé à partir de ce jour-là, pas même une indemnité. L’annonce a pris de court ces employés qui travaillaient au quotidien dans un commerce bien connu des riverains. De son côté, Gaëtan Aveline, ex-gérant des boulangerie concernées, affirmait auprès du Berry Républicain « assumer » la situation. Tout en indiquant qu'il justifiait la fermeture par des difficultés économiques liées à la crise sanitaire et à la hausse des coûts de production. « On me traite d'escroc, mais je suis reparti sans rien », martelait alors le gérant, se disant victime de harcèlement sur les réseaux sociaux. Il reconnaissait également avoir agi par « petite vengeance » envers une partie de son équipe, comme le rappelle un autre média local, Le Magazine du Berry. Dix mois de procédure avant la décision La suite s’est jouée devant la justice. Après plusieurs reports d’audience, les juges prud’homaux ont finalement rendu leur décision cette semaine. Ils ont reconnu que les licenciements étaient dénués de cause réelle et sérieuse. Le jugement accorde donc près de 90 000 euros de dommages et intérêts, auxquels s’ajoutent les rappels de salaires, les congés payés et les indemnités. Le montant des compensations diffère selon l’ancienneté des salariés : 6 500 euros pour le plus récemment embauché, plus de 70 000 euros pour le salarié le plus ancien. La société exploitante avait repris la boulangerie en 2020, avant d’étendre son activité avec deux nouveaux établissements, à Sainte-Sévère dans l’Indre et à Saulzais-le-Potier dans le Cher en 2022. Moins de deux ans plus tard, ces points de vente ont fermé en même temps que le site de Saint-Amand-Montrond. Six mois après la fermeture brutale de la boulangerie « Aux bonnes saveurs d’autrefois », les locaux de l'Avenue du Général-de-Gaulle ont accueilli de nouveaux locataires
Le 8 octobre 2024, les habitants découvrent que la vitrine de la boulangerie de l’avenue du Général-de-Gaulle affiche un simple mot : « Fermeture définitive ». Derrière ces deux mots, cinq salariés plongent dans l’incompréhension. Aucun courrier, aucun échange préalable avec la direction, aucun salaire versé à partir de ce jour-là, pas même une indemnité. L’annonce a pris de court ces employés qui travaillaient au quotidien dans un commerce bien connu des riverains. De son côté, Gaëtan Aveline, ex-gérant des boulangerie concernées, affirmait auprès du Berry Républicain « assumer » la situation. Tout en indiquant qu'il justifiait la fermeture par des difficultés économiques liées à la crise sanitaire et à la hausse des coûts de production. « On me traite d'escroc, mais je suis reparti sans rien », martelait alors le gérant, se disant victime de harcèlement sur les réseaux sociaux. Il reconnaissait également avoir agi par « petite vengeance » envers une partie de son équipe, comme le rappelle un autre média local, Le Magazine du Berry. Dix mois de procédure avant la décision La suite s’est jouée devant la justice. Après plusieurs reports d’audience, les juges prud’homaux ont finalement rendu leur décision cette semaine. Ils ont reconnu que les licenciements étaient dénués de cause réelle et sérieuse. Le jugement accorde donc près de 90 000 euros de dommages et intérêts, auxquels s’ajoutent les rappels de salaires, les congés payés et les indemnités. Le montant des compensations diffère selon l’ancienneté des salariés : 6 500 euros pour le plus récemment embauché, plus de 70 000 euros pour le salarié le plus ancien. La société exploitante avait repris la boulangerie en 2020, avant d’étendre son activité avec deux nouveaux établissements, à Sainte-Sévère dans l’Indre et à Saulzais-le-Potier dans le Cher en 2022. Moins de deux ans plus tard, ces points de vente ont fermé en même temps que le site de Saint-Amand-Montrond. Six mois après la fermeture brutale de la boulangerie « Aux bonnes saveurs d’autrefois », les locaux de l'Avenue du Général-de-Gaulle ont accueilli de nouveaux locataires