Chaque année, la période estivale s’accompagne d’une hausse des abandons d’animaux de compagnie, mais cette fois, l’ampleur dépasse les seuils connus. Chats, chiens et autres compagnons domestiques affluent dans les structures d’accueil déjà fragilisées par un manque chronique de moyens humains et financiers. Dans ses quatre refuges, dont trois situés en Normandie, l’association Stéphane Lamart fait face à une saturation totale, les places se trouvant occupées aussitôt libérées. Comédienne engagée et l'une des porte-paroles de l'association Stéphane Lamart, Chantal Ladesou fulmine : « Je ne comprends toujours pas que des gens puissent abandonner leur animal de compagnie sur le bord de la route. C'est un acte qui me dégoûte, me répugne ! C'est incroyable, honteux, scandaleux. Un animal est un être vivant, sensible, qui vous donne de l'amour, de la joie, une présence au quotidien. Comment peut-on simplement ouvrir une portière et lui dire de s'en aller ? Cela me brise le cœur. » Elle ajoute dans les colonnes d'Actu « Adopter un animal, c’est un engagement, c’est pour la vie. Si vous ne pensez pas être en mesure d’assumer cette responsabilité, ne le faites pas uniquement pour répondre à un caprice, à une mode. Un animal n’est pas un jouet. C’est comme si vous abandonniez votre enfant » Des mesures demandées par l'association Si l’adoption est une solution immédiate pour soulager les refuges, le président de l’association met l’accent sur la prévention. Stéphane Lamart, président de l'association reconnue d’utilité publique qui porte son nom, réclame la généralisation de la stérilisation obligatoire pour tous les animaux de compagnie. « Nous devons rendre la stérilisation obligatoire pour tous les animaux de compagnie. Les particuliers, comme les éleveurs, doivent prendre leurs responsabilités. », souligne-t-il. Il interpelle également le gouvernement et les parlementaires, en demandant une application stricte de la loi contre l’abandon et des sanctions exemplaires pour les contrevenants. « La loi contre l'abandon doit être appliquée fermement. Chaque jour, nous recueillons des dizaines d'animaux abandonnés. Ce n'est plus soutenable. Il faut des sanctions exemplaires. Il est urgent d'intervenir. » L'association au premier plan sur le terrain judiciaire Au-delà de l’accueil assuré par ses refuges, l’association intervient aussi sur le terrain judiciaire, où son service juridique et enquêtes, soutenu par un réseau national de 240 enquêteurs bénévoles, traite chaque jour des signalements de maltraitance animale. En 2024, ce dispositif a permis de diligenter 407 enquêtes et dépôts de plainte, concernant des faits allant de mauvais traitements ou sévices graves jusqu’à des abandons, mais aussi des cas plus lourds relevant d’actes de zoophilie. Dans ce cadre, l’association a pris part à 178 procédures judiciaires et s’est constituée partie civile dans un grand nombre de dossiers. Lorsqu’un signalement écrit parvient à son service, l’équipe juridique l’examine avec attention pour vérifier si les faits dénoncés relèvent effectivement du champ légal. Si tel est le cas, un enquêteur bénévole de proximité est missionné pour se rendre sur place, constater la situation et rencontrer le requérant ainsi que le propriétaire de l’animal. Déchiffreur
Chaque année, la période estivale s’accompagne d’une hausse des abandons d’animaux de compagnie, mais cette fois, l’ampleur dépasse les seuils connus. Chats, chiens et autres compagnons domestiques affluent dans les structures d’accueil déjà fragilisées par un manque chronique de moyens humains et financiers. Dans ses quatre refuges, dont trois situés en Normandie, l’association Stéphane Lamart fait face à une saturation totale, les places se trouvant occupées aussitôt libérées. Comédienne engagée et l'une des porte-paroles de l'association Stéphane Lamart, Chantal Ladesou fulmine : « Je ne comprends toujours pas que des gens puissent abandonner leur animal de compagnie sur le bord de la route. C'est un acte qui me dégoûte, me répugne ! C'est incroyable, honteux, scandaleux. Un animal est un être vivant, sensible, qui vous donne de l'amour, de la joie, une présence au quotidien. Comment peut-on simplement ouvrir une portière et lui dire de s'en aller ? Cela me brise le cœur. » Elle ajoute dans les colonnes d'Actu « Adopter un animal, c’est un engagement, c’est pour la vie. Si vous ne pensez pas être en mesure d’assumer cette responsabilité, ne le faites pas uniquement pour répondre à un caprice, à une mode. Un animal n’est pas un jouet. C’est comme si vous abandonniez votre enfant » Des mesures demandées par l'association Si l’adoption est une solution immédiate pour soulager les refuges, le président de l’association met l’accent sur la prévention. Stéphane Lamart, président de l'association reconnue d’utilité publique qui porte son nom, réclame la généralisation de la stérilisation obligatoire pour tous les animaux de compagnie. « Nous devons rendre la stérilisation obligatoire pour tous les animaux de compagnie. Les particuliers, comme les éleveurs, doivent prendre leurs responsabilités. », souligne-t-il. Il interpelle également le gouvernement et les parlementaires, en demandant une application stricte de la loi contre l’abandon et des sanctions exemplaires pour les contrevenants. « La loi contre l'abandon doit être appliquée fermement. Chaque jour, nous recueillons des dizaines d'animaux abandonnés. Ce n'est plus soutenable. Il faut des sanctions exemplaires. Il est urgent d'intervenir. » L'association au premier plan sur le terrain judiciaire Au-delà de l’accueil assuré par ses refuges, l’association intervient aussi sur le terrain judiciaire, où son service juridique et enquêtes, soutenu par un réseau national de 240 enquêteurs bénévoles, traite chaque jour des signalements de maltraitance animale. En 2024, ce dispositif a permis de diligenter 407 enquêtes et dépôts de plainte, concernant des faits allant de mauvais traitements ou sévices graves jusqu’à des abandons, mais aussi des cas plus lourds relevant d’actes de zoophilie. Dans ce cadre, l’association a pris part à 178 procédures judiciaires et s’est constituée partie civile dans un grand nombre de dossiers. Lorsqu’un signalement écrit parvient à son service, l’équipe juridique l’examine avec attention pour vérifier si les faits dénoncés relèvent effectivement du champ légal. Si tel est le cas, un enquêteur bénévole de proximité est missionné pour se rendre sur place, constater la situation et rencontrer le requérant ainsi que le propriétaire de l’animal. Déchiffreur
Chaque année, la période estivale s’accompagne d’une hausse des abandons d’animaux de compagnie, mais cette fois, l’ampleur dépasse les seuils connus. Chats, chiens et autres compagnons domestiques affluent dans les structures d’accueil déjà fragilisées par un manque chronique de moyens humains et financiers. Dans ses quatre refuges, dont trois situés en Normandie, l’association Stéphane Lamart fait face à une saturation totale, les places se trouvant occupées aussitôt libérées. Comédienne engagée et l'une des porte-paroles de l'association Stéphane Lamart, Chantal Ladesou fulmine : « Je ne comprends toujours pas que des gens puissent abandonner leur animal de compagnie sur le bord de la route. C'est un acte qui me dégoûte, me répugne ! C'est incroyable, honteux, scandaleux. Un animal est un être vivant, sensible, qui vous donne de l'amour, de la joie, une présence au quotidien. Comment peut-on simplement ouvrir une portière et lui dire de s'en aller ? Cela me brise le cœur. » Elle ajoute dans les colonnes d'Actu « Adopter un animal, c’est un engagement, c’est pour la vie. Si vous ne pensez pas être en mesure d’assumer cette responsabilité, ne le faites pas uniquement pour répondre à un caprice, à une mode. Un animal n’est pas un jouet. C’est comme si vous abandonniez votre enfant » Des mesures demandées par l'association Si l’adoption est une solution immédiate pour soulager les refuges, le président de l’association met l’accent sur la prévention. Stéphane Lamart, président de l'association reconnue d’utilité publique qui porte son nom, réclame la généralisation de la stérilisation obligatoire pour tous les animaux de compagnie. « Nous devons rendre la stérilisation obligatoire pour tous les animaux de compagnie. Les particuliers, comme les éleveurs, doivent prendre leurs responsabilités. », souligne-t-il. Il interpelle également le gouvernement et les parlementaires, en demandant une application stricte de la loi contre l’abandon et des sanctions exemplaires pour les contrevenants. « La loi contre l'abandon doit être appliquée fermement. Chaque jour, nous recueillons des dizaines d'animaux abandonnés. Ce n'est plus soutenable. Il faut des sanctions exemplaires. Il est urgent d'intervenir. » L'association au premier plan sur le terrain judiciaire Au-delà de l’accueil assuré par ses refuges, l’association intervient aussi sur le terrain judiciaire, où son service juridique et enquêtes, soutenu par un réseau national de 240 enquêteurs bénévoles, traite chaque jour des signalements de maltraitance animale. En 2024, ce dispositif a permis de diligenter 407 enquêtes et dépôts de plainte, concernant des faits allant de mauvais traitements ou sévices graves jusqu’à des abandons, mais aussi des cas plus lourds relevant d’actes de zoophilie. Dans ce cadre, l’association a pris part à 178 procédures judiciaires et s’est constituée partie civile dans un grand nombre de dossiers. Lorsqu’un signalement écrit parvient à son service, l’équipe juridique l’examine avec attention pour vérifier si les faits dénoncés relèvent effectivement du champ légal. Si tel est le cas, un enquêteur bénévole de proximité est missionné pour se rendre sur place, constater la situation et rencontrer le requérant ainsi que le propriétaire de l’animal. Déchiffreur