Christophe Gleizes a déposé un pourvoi en cassation, dernière voie de recours possible dans la procédure engagée contre lui en Algérie. La démarche a été effectuée dimanche, à la date limite prévue par la loi. C'est l'avocat algérien du journaliste, Me Amirouche Bakouri, qui a annoncé le dépôt du pourvoi dans un communiqué publié sur Facebook. La défense a indiqué ne pas souhaiter faire davantage de commentaires à ce stade. Une peine de sept ans confirmée en appel Le 3 décembre, la Cour d’appel de Tizi-Ouzou a confirmé la condamnation prononcée en première instance à la fin du mois de juin. Le journaliste a été reconnu coupable d’« apologie du terrorisme » et condamné à sept ans de réclusion. Arrêté le 28 mai 2024, Christophe Gleizes avait d’abord été placé sous contrôle judiciaire dans un hôtel. Il a été incarcéré à l’issue de son premier procès et reste détenu depuis. Collaborateur des magazines français So Foot et Society, Christophe Gleizes s’était rendu en Algérie en mai 2024 dans le cadre d’un reportage consacré à la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), club de football basé à Tizi-Ouzou, à une centaine de kilomètres à l’est d’Alger, et considéré comme le plus titré du pays. La justice algérienne lui reproche des contacts avec des personnes liées au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), organisation classée terroriste par les autorités algériennes. Après la confirmation de la condamnation en appel, l'organisation Reporters Sans Frontières (RSF)i a dénoncé une décision « aberrante » visant, selon elle, un « journaliste n’ayant fait que son travail ».RSF souligne que Christophe Gleizes est actuellement le seul journaliste français détenu à l’étranger, un élément qui renforce la mobilisation autour de son cas. L’affaire est suivie de près par les autorités françaises. Au lendemain du verdict en appel, le président Emmanuel Macron a qualifié la condamnation d’« excessive » et d’« injuste ». Il a affirmé sa volonté de « trouver une issue favorable » à la situation du journaliste. La présidence française a assuré poursuivre ses démarches auprès des autorités algériennes afin d’obtenir la libération de Christophe Gleizes et son retour en France dans les plus brefs délais.
Christophe Gleizes a déposé un pourvoi en cassation, dernière voie de recours possible dans la procédure engagée contre lui en Algérie. La démarche a été effectuée dimanche, à la date limite prévue par la loi. C'est l'avocat algérien du journaliste, Me Amirouche Bakouri, qui a annoncé le dépôt du pourvoi dans un communiqué publié sur Facebook. La défense a indiqué ne pas souhaiter faire davantage de commentaires à ce stade. Une peine de sept ans confirmée en appel Le 3 décembre, la Cour d’appel de Tizi-Ouzou a confirmé la condamnation prononcée en première instance à la fin du mois de juin. Le journaliste a été reconnu coupable d’« apologie du terrorisme » et condamné à sept ans de réclusion. Arrêté le 28 mai 2024, Christophe Gleizes avait d’abord été placé sous contrôle judiciaire dans un hôtel. Il a été incarcéré à l’issue de son premier procès et reste détenu depuis. Collaborateur des magazines français So Foot et Society, Christophe Gleizes s’était rendu en Algérie en mai 2024 dans le cadre d’un reportage consacré à la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), club de football basé à Tizi-Ouzou, à une centaine de kilomètres à l’est d’Alger, et considéré comme le plus titré du pays. La justice algérienne lui reproche des contacts avec des personnes liées au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), organisation classée terroriste par les autorités algériennes. Après la confirmation de la condamnation en appel, l'organisation Reporters Sans Frontières (RSF)i a dénoncé une décision « aberrante » visant, selon elle, un « journaliste n’ayant fait que son travail ».RSF souligne que Christophe Gleizes est actuellement le seul journaliste français détenu à l’étranger, un élément qui renforce la mobilisation autour de son cas. L’affaire est suivie de près par les autorités françaises. Au lendemain du verdict en appel, le président Emmanuel Macron a qualifié la condamnation d’« excessive » et d’« injuste ». Il a affirmé sa volonté de « trouver une issue favorable » à la situation du journaliste. La présidence française a assuré poursuivre ses démarches auprès des autorités algériennes afin d’obtenir la libération de Christophe Gleizes et son retour en France dans les plus brefs délais.
Christophe Gleizes a déposé un pourvoi en cassation, dernière voie de recours possible dans la procédure engagée contre lui en Algérie. La démarche a été effectuée dimanche, à la date limite prévue par la loi. C'est l'avocat algérien du journaliste, Me Amirouche Bakouri, qui a annoncé le dépôt du pourvoi dans un communiqué publié sur Facebook. La défense a indiqué ne pas souhaiter faire davantage de commentaires à ce stade. Une peine de sept ans confirmée en appel Le 3 décembre, la Cour d’appel de Tizi-Ouzou a confirmé la condamnation prononcée en première instance à la fin du mois de juin. Le journaliste a été reconnu coupable d’« apologie du terrorisme » et condamné à sept ans de réclusion. Arrêté le 28 mai 2024, Christophe Gleizes avait d’abord été placé sous contrôle judiciaire dans un hôtel. Il a été incarcéré à l’issue de son premier procès et reste détenu depuis. Collaborateur des magazines français So Foot et Society, Christophe Gleizes s’était rendu en Algérie en mai 2024 dans le cadre d’un reportage consacré à la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), club de football basé à Tizi-Ouzou, à une centaine de kilomètres à l’est d’Alger, et considéré comme le plus titré du pays. La justice algérienne lui reproche des contacts avec des personnes liées au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), organisation classée terroriste par les autorités algériennes. Après la confirmation de la condamnation en appel, l'organisation Reporters Sans Frontières (RSF)i a dénoncé une décision « aberrante » visant, selon elle, un « journaliste n’ayant fait que son travail ».RSF souligne que Christophe Gleizes est actuellement le seul journaliste français détenu à l’étranger, un élément qui renforce la mobilisation autour de son cas. L’affaire est suivie de près par les autorités françaises. Au lendemain du verdict en appel, le président Emmanuel Macron a qualifié la condamnation d’« excessive » et d’« injuste ». Il a affirmé sa volonté de « trouver une issue favorable » à la situation du journaliste. La présidence française a assuré poursuivre ses démarches auprès des autorités algériennes afin d’obtenir la libération de Christophe Gleizes et son retour en France dans les plus brefs délais.