Ce dimanche matin, Météo-France a reconduit l’alerte orange canicule pour 73 départements. Cette vigilance concerne une grande partie de l’Hexagone, à l’exception notable des Hautes-Alpes, de la Corse-du-Sud, et d’une bande allant du Finistère à la Moselle. La quasi-totalité du pays est donc plongée dans un épisode de chaleur intense, entamé vendredi 27 juin.
Selon le dernier bulletin publié à 6 heures, les températures maximales devraient atteindre 35 à 38°C dans le sud du pays ce dimanche, avec des pointes locales à 40°C notamment sur le Midi méditerranéen. À Paris, les météorologues attendent 32°C, tandis que seules les régions littorales de la Manche pourraient rester sous la barre des 30°C.
Des températures nocturnes également élevées
La chaleur ne faiblit pas la nuit. Météo-France souligne que dès 5 heures du matin ce dimanche, les températures dépassaient encore fréquemment les 20°C dans la moitié sud du pays. Entre Montélimar et Arles, on relevait déjà 25°C, et jusqu’à 30°C à Leucate (Aude). À Paris, les thermomètres affichaient 20°C à l’aube.
Cette absence de rafraîchissement nocturne est un facteur aggravant pour la santé, notamment pour les populations vulnérables. Les autorités appellent à la vigilance et rappellent les gestes de prévention : hydratation régulière, limitation des efforts physiques, et maintien au frais.
Un pic attendu en milieu de semaine
L’épisode caniculaire ne semble pas vouloir faiblir à court terme. Météo-France annonce un pic de chaleur autour de mardi ou mercredi, avec des températures maximales pouvant atteindre 39 à 40°C dans plusieurs régions. Les valeurs pourraient même continuer à augmenter, sauf sur le littoral méditerranéen où elles devraient rester stables.
Un rafraîchissement est cependant attendu à partir de jeudi, à commencer par l’ouest du pays. Cette baisse progressive devrait permettre une sortie de l’épisode caniculaire à partir de la fin de semaine.
Un impact croissant sur la biodiversité
Au-delà des risques pour la santé humaine, la répétition des épisodes caniculaires pèse également sur les écosystèmes. La faune et la flore sont mises à rude épreuve, notamment les espèces sensibles à la chaleur ou dépendantes d’un cycle hydrique stable. Les milieux naturels subissent des stress thermiques et hydriques importants, menaçant leur équilibre à moyen et long terme.