Devant la cour d’assises du Tarn, les frères, la sœur et plusieurs membres de la famille de Delphine Aussaguel, épouse Jubillar, livrent mardi leurs souvenirs et leur attachement à l’infirmière disparue en décembre 2020, espérant qu’un échange direct avec Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse, puisse conduire à des éclaircissements. Le corps de la jeune femme n’a jamais été retrouvé. Cédric Jubillar comparait devant le tribunal depuis maintenant une semaine et durera encore trois semaines. Les proches face à l’accusé Après l’audition des enquêteurs, de gendarmes, d’experts et du procureur, la parole revient désormais aux parties civiles. Les témoignages de la famille, souvent empreints d’émotion depuis l’ouverture du procès, doivent éclairer les jurés sur le quotidien et la personnalité de Delphine. « Il est important que les proches puissent évoquer les circonstances de sa disparition. Ils la connaissaient très bien », rappelle Me Laurent de Caunes, avocat d’un frère de la victime, auprès de la presse. Pour d’autres membres de la famille, représentés par Me Mourad Battikh, la perspective de croiser le regard de l’accusé suscite une forte appréhension. Selon lui, l’attente reste immense à l’approche de l’interrogatoire de Cédric Jubillar prévu vendredi 10 octobre, un moment que tous espèrent décisif. La ligne de défense de Cédric Jubillar La nuit du 15 au 16 décembre 2020, alors que les préparatifs de Noël étaient en cours dans la maison familiale de Cagnac-les-Mines, près d’Albi, Delphine Jubillar s’est volatilisée. Malgré des recherches étendues, aucune trace n’a été retrouvée. L’infirmière, qui travaillait de nuit dans une clinique d’Albi, était de repos ce soir-là. Son mari a été mis en examen le 18 juin 2021, une décision annoncée par le procureur de Toulouse de l’époque, Dominique Alzéari. Âgé de 38 ans, peintre-plaquiste, l’accusé maintient qu’il n’est pas impliqué dans la disparition de son épouse. À deux reprises, il a nié devant la présidente toute responsabilité dans les faits. Delphine Jubillar, âgée de 33 ans au moment de sa disparition, envisageait alors de refaire sa vie avec un autre homme. Le silence de l’accusé interpelle la partie civile. « Quand on clame son innocence, on peut faire usage de la parole », a déclaré Me Laurent Boguet, avocat des enfants du couple, après une audience marquée par l’absence de réaction de son client. Lundi, le procureur de la République a été entendu par la cour. La défense lui reproche d’avoir livré des informations inexactes lors de sa conférence de presse annonçant la mise en examen. Me Emmanuelle Franck et Me Alexandre Martin ont évoqué des erreurs sur les horaires d’appels, la vie conjugale du couple ou encore les données de téléphonie mobile. Le magistrat a répondu qu’il s’était appuyé sur les éléments disponibles à ce stade de l’enquête, tout en admettant que certaines approximations pouvaient exister. Un procès sous tension Les débats mettent en évidence la stratégie de la défense, qui consiste à contester point par point les éléments de l’accusation. Pour Me Boguet, il s’agit d’une tentative de créer un « brouillard » autour du dossier, alors que les experts en téléphonie estiment que le téléphone de Delphine n’a pas quitté le domicile dans la nuit de sa disparition. Impassible, vêtu d’une veste sombre, Cédric Jubillar reste en retrait pendant les échanges, sans intervenir. Les jurés, aux côtés des magistrats professionnels, devront se prononcer le 17 octobre, au terme de quatre semaines d’audience, sur sa culpabilité ou son acquittement.
Devant la cour d’assises du Tarn, les frères, la sœur et plusieurs membres de la famille de Delphine Aussaguel, épouse Jubillar, livrent mardi leurs souvenirs et leur attachement à l’infirmière disparue en décembre 2020, espérant qu’un échange direct avec Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse, puisse conduire à des éclaircissements. Le corps de la jeune femme n’a jamais été retrouvé. Cédric Jubillar comparait devant le tribunal depuis maintenant une semaine et durera encore trois semaines. Les proches face à l’accusé Après l’audition des enquêteurs, de gendarmes, d’experts et du procureur, la parole revient désormais aux parties civiles. Les témoignages de la famille, souvent empreints d’émotion depuis l’ouverture du procès, doivent éclairer les jurés sur le quotidien et la personnalité de Delphine. « Il est important que les proches puissent évoquer les circonstances de sa disparition. Ils la connaissaient très bien », rappelle Me Laurent de Caunes, avocat d’un frère de la victime, auprès de la presse. Pour d’autres membres de la famille, représentés par Me Mourad Battikh, la perspective de croiser le regard de l’accusé suscite une forte appréhension. Selon lui, l’attente reste immense à l’approche de l’interrogatoire de Cédric Jubillar prévu vendredi 10 octobre, un moment que tous espèrent décisif. La ligne de défense de Cédric Jubillar La nuit du 15 au 16 décembre 2020, alors que les préparatifs de Noël étaient en cours dans la maison familiale de Cagnac-les-Mines, près d’Albi, Delphine Jubillar s’est volatilisée. Malgré des recherches étendues, aucune trace n’a été retrouvée. L’infirmière, qui travaillait de nuit dans une clinique d’Albi, était de repos ce soir-là. Son mari a été mis en examen le 18 juin 2021, une décision annoncée par le procureur de Toulouse de l’époque, Dominique Alzéari. Âgé de 38 ans, peintre-plaquiste, l’accusé maintient qu’il n’est pas impliqué dans la disparition de son épouse. À deux reprises, il a nié devant la présidente toute responsabilité dans les faits. Delphine Jubillar, âgée de 33 ans au moment de sa disparition, envisageait alors de refaire sa vie avec un autre homme. Le silence de l’accusé interpelle la partie civile. « Quand on clame son innocence, on peut faire usage de la parole », a déclaré Me Laurent Boguet, avocat des enfants du couple, après une audience marquée par l’absence de réaction de son client. Lundi, le procureur de la République a été entendu par la cour. La défense lui reproche d’avoir livré des informations inexactes lors de sa conférence de presse annonçant la mise en examen. Me Emmanuelle Franck et Me Alexandre Martin ont évoqué des erreurs sur les horaires d’appels, la vie conjugale du couple ou encore les données de téléphonie mobile. Le magistrat a répondu qu’il s’était appuyé sur les éléments disponibles à ce stade de l’enquête, tout en admettant que certaines approximations pouvaient exister. Un procès sous tension Les débats mettent en évidence la stratégie de la défense, qui consiste à contester point par point les éléments de l’accusation. Pour Me Boguet, il s’agit d’une tentative de créer un « brouillard » autour du dossier, alors que les experts en téléphonie estiment que le téléphone de Delphine n’a pas quitté le domicile dans la nuit de sa disparition. Impassible, vêtu d’une veste sombre, Cédric Jubillar reste en retrait pendant les échanges, sans intervenir. Les jurés, aux côtés des magistrats professionnels, devront se prononcer le 17 octobre, au terme de quatre semaines d’audience, sur sa culpabilité ou son acquittement.
Devant la cour d’assises du Tarn, les frères, la sœur et plusieurs membres de la famille de Delphine Aussaguel, épouse Jubillar, livrent mardi leurs souvenirs et leur attachement à l’infirmière disparue en décembre 2020, espérant qu’un échange direct avec Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse, puisse conduire à des éclaircissements. Le corps de la jeune femme n’a jamais été retrouvé. Cédric Jubillar comparait devant le tribunal depuis maintenant une semaine et durera encore trois semaines. Les proches face à l’accusé Après l’audition des enquêteurs, de gendarmes, d’experts et du procureur, la parole revient désormais aux parties civiles. Les témoignages de la famille, souvent empreints d’émotion depuis l’ouverture du procès, doivent éclairer les jurés sur le quotidien et la personnalité de Delphine. « Il est important que les proches puissent évoquer les circonstances de sa disparition. Ils la connaissaient très bien », rappelle Me Laurent de Caunes, avocat d’un frère de la victime, auprès de la presse. Pour d’autres membres de la famille, représentés par Me Mourad Battikh, la perspective de croiser le regard de l’accusé suscite une forte appréhension. Selon lui, l’attente reste immense à l’approche de l’interrogatoire de Cédric Jubillar prévu vendredi 10 octobre, un moment que tous espèrent décisif. La ligne de défense de Cédric Jubillar La nuit du 15 au 16 décembre 2020, alors que les préparatifs de Noël étaient en cours dans la maison familiale de Cagnac-les-Mines, près d’Albi, Delphine Jubillar s’est volatilisée. Malgré des recherches étendues, aucune trace n’a été retrouvée. L’infirmière, qui travaillait de nuit dans une clinique d’Albi, était de repos ce soir-là. Son mari a été mis en examen le 18 juin 2021, une décision annoncée par le procureur de Toulouse de l’époque, Dominique Alzéari. Âgé de 38 ans, peintre-plaquiste, l’accusé maintient qu’il n’est pas impliqué dans la disparition de son épouse. À deux reprises, il a nié devant la présidente toute responsabilité dans les faits. Delphine Jubillar, âgée de 33 ans au moment de sa disparition, envisageait alors de refaire sa vie avec un autre homme. Le silence de l’accusé interpelle la partie civile. « Quand on clame son innocence, on peut faire usage de la parole », a déclaré Me Laurent Boguet, avocat des enfants du couple, après une audience marquée par l’absence de réaction de son client. Lundi, le procureur de la République a été entendu par la cour. La défense lui reproche d’avoir livré des informations inexactes lors de sa conférence de presse annonçant la mise en examen. Me Emmanuelle Franck et Me Alexandre Martin ont évoqué des erreurs sur les horaires d’appels, la vie conjugale du couple ou encore les données de téléphonie mobile. Le magistrat a répondu qu’il s’était appuyé sur les éléments disponibles à ce stade de l’enquête, tout en admettant que certaines approximations pouvaient exister. Un procès sous tension Les débats mettent en évidence la stratégie de la défense, qui consiste à contester point par point les éléments de l’accusation. Pour Me Boguet, il s’agit d’une tentative de créer un « brouillard » autour du dossier, alors que les experts en téléphonie estiment que le téléphone de Delphine n’a pas quitté le domicile dans la nuit de sa disparition. Impassible, vêtu d’une veste sombre, Cédric Jubillar reste en retrait pendant les échanges, sans intervenir. Les jurés, aux côtés des magistrats professionnels, devront se prononcer le 17 octobre, au terme de quatre semaines d’audience, sur sa culpabilité ou son acquittement.