Tout a commencé le 8 septembre, lorsque des milliers de jeunes sont descendus dans les rues de Katmandou pour protester contre le blocage récent de Facebook, YouTube et X. Ils dénonçaient la corruption des élites et tentaient de rejoindre le Parlement, mais la police a tiré à balles réelles pour les repousser. Le bilan immédiat a été lourd. Au total ce n'est pas moins de 51 morts et 300 blessés. Les manifestants ont diffusé en ligne des vidéos montrant le luxe des enfants de responsables politiques, alimentant l’indignation dans une population où un jeune sur cinq est au chômage, et qui se sent exclue du pouvoir économique et politique.Chaos et incendies dans la capitale La colère ne s’est pas apaisée malgré le rétablissement des réseaux sociaux par le gouvernement. Au cours des deux jours suivants, les jeunes ont incendié le Parlement, la résidence du Premier ministre Khadga Prasad « KP » Sharma Oli et plusieurs bâtiments symboliques. La pression populaire a conduit à la démission du Premier ministre, tandis que l’armée reprenait le contrôle de Katmandou en imposant un couvre-feu et en sécurisant les rues. De nouveaux défis pour le Népal Dès mercredi, le dialogue entre l’armée et la jeunesse a permis de dégager un nom pour diriger un gouvernement provisoire : Sushila Karki, ancienne présidente de la Cour suprême, connue pour sa rigueur contre la corruption. À 73 ans, elle est pressentie pour organiser les prochaines élections législatives. Lire notre article à ce sujet Pour désigner cette nouvelle figure, un vote a été organisé sur Discord, plateforme de discussion en direct et streaming, illustrant le rôle central des jeunes et des influenceurs dans cette contestation. Néanmoins, Sushila Karki ne fait pas l’unanimité et devra composer avec des forces politiques traditionnelles fragiles. Si la jeunesse a réussi à imposer un changement rapide, la formation d’une nouvelle classe politique reste un défi majeur. Le Népal a longtemps été gouverné par des coalitions instables entre maoïstes et communistes, et le vide institutionnel actuel fragilise la transition.
Tout a commencé le 8 septembre, lorsque des milliers de jeunes sont descendus dans les rues de Katmandou pour protester contre le blocage récent de Facebook, YouTube et X. Ils dénonçaient la corruption des élites et tentaient de rejoindre le Parlement, mais la police a tiré à balles réelles pour les repousser. Le bilan immédiat a été lourd. Au total ce n'est pas moins de 51 morts et 300 blessés. Les manifestants ont diffusé en ligne des vidéos montrant le luxe des enfants de responsables politiques, alimentant l’indignation dans une population où un jeune sur cinq est au chômage, et qui se sent exclue du pouvoir économique et politique.Chaos et incendies dans la capitale La colère ne s’est pas apaisée malgré le rétablissement des réseaux sociaux par le gouvernement. Au cours des deux jours suivants, les jeunes ont incendié le Parlement, la résidence du Premier ministre Khadga Prasad « KP » Sharma Oli et plusieurs bâtiments symboliques. La pression populaire a conduit à la démission du Premier ministre, tandis que l’armée reprenait le contrôle de Katmandou en imposant un couvre-feu et en sécurisant les rues. De nouveaux défis pour le Népal Dès mercredi, le dialogue entre l’armée et la jeunesse a permis de dégager un nom pour diriger un gouvernement provisoire : Sushila Karki, ancienne présidente de la Cour suprême, connue pour sa rigueur contre la corruption. À 73 ans, elle est pressentie pour organiser les prochaines élections législatives. Lire notre article à ce sujet Pour désigner cette nouvelle figure, un vote a été organisé sur Discord, plateforme de discussion en direct et streaming, illustrant le rôle central des jeunes et des influenceurs dans cette contestation. Néanmoins, Sushila Karki ne fait pas l’unanimité et devra composer avec des forces politiques traditionnelles fragiles. Si la jeunesse a réussi à imposer un changement rapide, la formation d’une nouvelle classe politique reste un défi majeur. Le Népal a longtemps été gouverné par des coalitions instables entre maoïstes et communistes, et le vide institutionnel actuel fragilise la transition.
Tout a commencé le 8 septembre, lorsque des milliers de jeunes sont descendus dans les rues de Katmandou pour protester contre le blocage récent de Facebook, YouTube et X. Ils dénonçaient la corruption des élites et tentaient de rejoindre le Parlement, mais la police a tiré à balles réelles pour les repousser. Le bilan immédiat a été lourd. Au total ce n'est pas moins de 51 morts et 300 blessés. Les manifestants ont diffusé en ligne des vidéos montrant le luxe des enfants de responsables politiques, alimentant l’indignation dans une population où un jeune sur cinq est au chômage, et qui se sent exclue du pouvoir économique et politique.Chaos et incendies dans la capitale La colère ne s’est pas apaisée malgré le rétablissement des réseaux sociaux par le gouvernement. Au cours des deux jours suivants, les jeunes ont incendié le Parlement, la résidence du Premier ministre Khadga Prasad « KP » Sharma Oli et plusieurs bâtiments symboliques. La pression populaire a conduit à la démission du Premier ministre, tandis que l’armée reprenait le contrôle de Katmandou en imposant un couvre-feu et en sécurisant les rues. De nouveaux défis pour le Népal Dès mercredi, le dialogue entre l’armée et la jeunesse a permis de dégager un nom pour diriger un gouvernement provisoire : Sushila Karki, ancienne présidente de la Cour suprême, connue pour sa rigueur contre la corruption. À 73 ans, elle est pressentie pour organiser les prochaines élections législatives. Lire notre article à ce sujet Pour désigner cette nouvelle figure, un vote a été organisé sur Discord, plateforme de discussion en direct et streaming, illustrant le rôle central des jeunes et des influenceurs dans cette contestation. Néanmoins, Sushila Karki ne fait pas l’unanimité et devra composer avec des forces politiques traditionnelles fragiles. Si la jeunesse a réussi à imposer un changement rapide, la formation d’une nouvelle classe politique reste un défi majeur. Le Népal a longtemps été gouverné par des coalitions instables entre maoïstes et communistes, et le vide institutionnel actuel fragilise la transition.