Le séisme a touché la province de Kounar et ses environs, une région montagneuse difficile d’accès, où la plupart des victimes ont été recensées. Plus de 2 200 personnes ont déjà perdu la vie, près de 4 000 ont été blessées et des centaines de corps supplémentaires ont été retrouvés dans des habitations effondrées, selon les autorités afghanes. En seulement 24 heures, plus de 700 nouveaux décès ont été signalés, preuve que les recherches, menées dans des conditions extrêmement précaires, révèlent peu à peu l’ampleur du drame. Le tremblement de terre a détruit environ 7 000 maisons dans les provinces de Kounar, Laghman et Nangarhar. Dans le village de Mazar Dara, des familles entières survivent désormais à ciel ouvert ou sous des abris improvisés. « Nous avons besoin de tentes, d’eau, de nourriture et de médicaments en urgence », alerte Zahir Khan Safi, un agriculteur de 48 ans qui a tout perdu. Les éboulements et glissements de terrain compliquent encore l’acheminement de l’aide vers ces zones, souvent isolées même en temps normal. Une catastrophe qui accentue la crise humanitaire Dans plusieurs localités, l’absence d’infrastructures de base accentue la détresse des rescapés. À Mazar Dara, il n’existe plus de toilettes fonctionnelles : les hommes doivent s’éloigner dans les champs et les femmes attendent la nuit pour préserver leur intimité. Dans d’autres villages, comme Shelt, les habitants déplorent non seulement la perte de leurs habitations mais aussi celle de leurs terres agricoles et de leur bétail, compromettant leur survie à long terme. Ce séisme survient à un moment particulièrement difficile pour l’Afghanistan. Le pays, confronté à une sécheresse persistante et au retour massif de réfugiés expulsés de pays voisins, voit son système de solidarité déjà fragilisé. Plusieurs organisations humanitaires rappellent que leurs ressources sont réduites depuis la baisse de l’aide internationale. « Réintégrer les Afghans de retour nécessitera de nouveaux financements », explique Charlotte Slente, secrétaire générale du Conseil danois pour les réfugiés, en visite à Kaboul. Une réponse internationale encore limitée Face à l’urgence, l’ONU a débloqué cinq millions de dollars et l’OMS a lancé un appel de fonds supplémentaire de quatre millions pour prévenir notamment les risques d’épidémies. La Chine a annoncé une aide de six millions d’euros. Mais sur le terrain, l’accès reste limité, les hélicoptères étant rares et les routes souvent impraticables à cause des glissements de terrain. Alors que les secours peinent à répondre aux besoins, le Pakistan a accéléré sa campagne d’expulsions de migrants afghans, y compris des réfugiés pourtant enregistrés auprès de l’ONU. Selon l’OMS, 270 000 personnes récemment revenues en Afghanistan figurent parmi celles affectées par le séisme. L’ONU a demandé la suspension de ces expulsions, mais Islamabad n’a pas encore réagi.
Le séisme a touché la province de Kounar et ses environs, une région montagneuse difficile d’accès, où la plupart des victimes ont été recensées. Plus de 2 200 personnes ont déjà perdu la vie, près de 4 000 ont été blessées et des centaines de corps supplémentaires ont été retrouvés dans des habitations effondrées, selon les autorités afghanes. En seulement 24 heures, plus de 700 nouveaux décès ont été signalés, preuve que les recherches, menées dans des conditions extrêmement précaires, révèlent peu à peu l’ampleur du drame. Le tremblement de terre a détruit environ 7 000 maisons dans les provinces de Kounar, Laghman et Nangarhar. Dans le village de Mazar Dara, des familles entières survivent désormais à ciel ouvert ou sous des abris improvisés. « Nous avons besoin de tentes, d’eau, de nourriture et de médicaments en urgence », alerte Zahir Khan Safi, un agriculteur de 48 ans qui a tout perdu. Les éboulements et glissements de terrain compliquent encore l’acheminement de l’aide vers ces zones, souvent isolées même en temps normal. Une catastrophe qui accentue la crise humanitaire Dans plusieurs localités, l’absence d’infrastructures de base accentue la détresse des rescapés. À Mazar Dara, il n’existe plus de toilettes fonctionnelles : les hommes doivent s’éloigner dans les champs et les femmes attendent la nuit pour préserver leur intimité. Dans d’autres villages, comme Shelt, les habitants déplorent non seulement la perte de leurs habitations mais aussi celle de leurs terres agricoles et de leur bétail, compromettant leur survie à long terme. Ce séisme survient à un moment particulièrement difficile pour l’Afghanistan. Le pays, confronté à une sécheresse persistante et au retour massif de réfugiés expulsés de pays voisins, voit son système de solidarité déjà fragilisé. Plusieurs organisations humanitaires rappellent que leurs ressources sont réduites depuis la baisse de l’aide internationale. « Réintégrer les Afghans de retour nécessitera de nouveaux financements », explique Charlotte Slente, secrétaire générale du Conseil danois pour les réfugiés, en visite à Kaboul. Une réponse internationale encore limitée Face à l’urgence, l’ONU a débloqué cinq millions de dollars et l’OMS a lancé un appel de fonds supplémentaire de quatre millions pour prévenir notamment les risques d’épidémies. La Chine a annoncé une aide de six millions d’euros. Mais sur le terrain, l’accès reste limité, les hélicoptères étant rares et les routes souvent impraticables à cause des glissements de terrain. Alors que les secours peinent à répondre aux besoins, le Pakistan a accéléré sa campagne d’expulsions de migrants afghans, y compris des réfugiés pourtant enregistrés auprès de l’ONU. Selon l’OMS, 270 000 personnes récemment revenues en Afghanistan figurent parmi celles affectées par le séisme. L’ONU a demandé la suspension de ces expulsions, mais Islamabad n’a pas encore réagi.
Le séisme a touché la province de Kounar et ses environs, une région montagneuse difficile d’accès, où la plupart des victimes ont été recensées. Plus de 2 200 personnes ont déjà perdu la vie, près de 4 000 ont été blessées et des centaines de corps supplémentaires ont été retrouvés dans des habitations effondrées, selon les autorités afghanes. En seulement 24 heures, plus de 700 nouveaux décès ont été signalés, preuve que les recherches, menées dans des conditions extrêmement précaires, révèlent peu à peu l’ampleur du drame. Le tremblement de terre a détruit environ 7 000 maisons dans les provinces de Kounar, Laghman et Nangarhar. Dans le village de Mazar Dara, des familles entières survivent désormais à ciel ouvert ou sous des abris improvisés. « Nous avons besoin de tentes, d’eau, de nourriture et de médicaments en urgence », alerte Zahir Khan Safi, un agriculteur de 48 ans qui a tout perdu. Les éboulements et glissements de terrain compliquent encore l’acheminement de l’aide vers ces zones, souvent isolées même en temps normal. Une catastrophe qui accentue la crise humanitaire Dans plusieurs localités, l’absence d’infrastructures de base accentue la détresse des rescapés. À Mazar Dara, il n’existe plus de toilettes fonctionnelles : les hommes doivent s’éloigner dans les champs et les femmes attendent la nuit pour préserver leur intimité. Dans d’autres villages, comme Shelt, les habitants déplorent non seulement la perte de leurs habitations mais aussi celle de leurs terres agricoles et de leur bétail, compromettant leur survie à long terme. Ce séisme survient à un moment particulièrement difficile pour l’Afghanistan. Le pays, confronté à une sécheresse persistante et au retour massif de réfugiés expulsés de pays voisins, voit son système de solidarité déjà fragilisé. Plusieurs organisations humanitaires rappellent que leurs ressources sont réduites depuis la baisse de l’aide internationale. « Réintégrer les Afghans de retour nécessitera de nouveaux financements », explique Charlotte Slente, secrétaire générale du Conseil danois pour les réfugiés, en visite à Kaboul. Une réponse internationale encore limitée Face à l’urgence, l’ONU a débloqué cinq millions de dollars et l’OMS a lancé un appel de fonds supplémentaire de quatre millions pour prévenir notamment les risques d’épidémies. La Chine a annoncé une aide de six millions d’euros. Mais sur le terrain, l’accès reste limité, les hélicoptères étant rares et les routes souvent impraticables à cause des glissements de terrain. Alors que les secours peinent à répondre aux besoins, le Pakistan a accéléré sa campagne d’expulsions de migrants afghans, y compris des réfugiés pourtant enregistrés auprès de l’ONU. Selon l’OMS, 270 000 personnes récemment revenues en Afghanistan figurent parmi celles affectées par le séisme. L’ONU a demandé la suspension de ces expulsions, mais Islamabad n’a pas encore réagi.